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Royal-Cuvillier, un tandem inattendu

10/04/2014



Après les déclarations de Ségolène Royal sur l’écotaxe, des échanges vifs avaient été lus sur les réseaux sociaux entre la nouvelle ministre de l’Ecologie et l’ancien ministre des Transports, Frédéric Cuvillier. La semaine suivante, le gouvernement annonce que Cuivillier reste aux transports avec un Secrétariat d’Etat qui dépend de l’Ecologie. La ficelle est grosse.



Royal-Cuvillier, un tandem inattendu
Mercredi 9 avril, l’Elysée annonce la liste des 14 secrétaires d’Etat qui sont placés sous la tutelle des ministres nommés la semaine précédente. Du côté de l’Ecologie, on savait que Ségolène Royal était aux commandes d’un super ministère. Le 6 avril, l’ex candidate à la présidentielle avait annoncé à la presse avoir demandé un secrétariat d’Etat chargé du transport. C’est désormais chose faite.
 
Preuve de la nouvelle importance du ministère dédié aux questions environnementales, c’est le ministre sortant des Transports qui est placé sous la tutelle de Ségolène Royal. Frédéric Cuvillier, garde donc le rang de ministre mais devra rendre des comptes. Les dossiers qu’il suivait resteront sensiblement les mêmes avec un champ d’action équivalent. Il sera par ailleurs chargé de la mer et de la pêche, a annoncé le gouvernement.
 

Tandem made in Twitter

Dans le dossier de l’écotaxe, la nouvelle ministre et son secrétaire d’Etat n’ont pas caché leur désaccord. Lorsque Ségolène Royal avait demandé la « remise à plat » de la taxe des poids lourds (notre article), Frédéric Cuvillier s’était mis à son clavier pour dénoncer sur Twitter cette déclaration. « La remise à plat ? Ca veut dire quoi ? A la veille du rapport que la mission parlementaire doit rendre… ». Juste avant il avait écrit, « Je m'étonne que l'écotaxe vienne d'être présentée comme un impôt nouveau. C'est tout le contraire. Alors quelles recettes nouvelles ? »
 
Mais la ficelle paraît grosse. Les associations est militants écologistes s’étaient insurgés des déclarations de Madame Royal sur l’impôt des transports polluants. La collaboration avec le premier défenseur de ce projet est un signe. Mais sur la position du gouvernement sur la taxe, on n’en sait pas plus. Avec la publication d’une mission parlementaire qui n’a pas plu aux Bretons, le feuilleton n’est pas près de se terminer.






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