Du fait du caractère non contraignant propre à cette norme, il n’existe pas d’organismes « certifiés ISO 26000». Cette norme souffre donc de la visibilité restreinte de son action sur le chantier de la responsabilité sociale et environnementale. Pour les organismes sensibles aux exigences de la RSE, l’absence de certification est également problématique. Comment faire en effet pour donner à son engagement en matière de RSE le crédit qu’il mérite, malgré l’absence d’une instance de contrôle ? À cette question, l’ISO répond qu’elle ne souhaite pas transiger : la norme 26000 traite de pratiques qu’elle ne veut pas contrôler. Pour l’ISO, assumer la responsabilité sociale et environnementale de ses activités paraît relever de l’initiative individuelle et son rôle de normalisation se cantonne donc sur ce sujet à un aspect incitatif.
Toutefois, en fournissant un cadre de référence en matière de politique de responsabilité sociale et environnementale, l’Organisation Internationale de Normalisation a contribué à instaurer une dynamique positive qui anime aujourd’hui une grande diversité d’acteurs autour du concept de RSE.
En effet, le 23 février dernier, a par exemple eu lieu la 7ème édition des Rendez-Vous de la RSE à Marseille. Organisé par l’association Innovation en Action, cet évènement a été l’occasion de réunir près de 70 experts autour d’ateliers et de conférences mais aussi de convier les entreprises, les représentants syndicaux et les collectivités à présenter leurs accomplissements et leurs projets au public. La manifestation s’est clôturée par la remise du trophée RSE PACA aux Villages Club du Soleil et son concept innovant de gestion de ses sites touristiques. Par ailleurs, les critères proposés par l’ISO 26000 font partie des critères retenus dans l’attribution de ce prix. Ainsi, sans pour autant s’ériger en instance de contrôle, l’Association Innovation en Action fait vivre la norme ISO 26000 à travers un évènement incitant ses participants à la respecter.
Pour les entreprises, la responsabilité sociale et environnementale est perçue comme un véritable levier de croissance mais aussi comme un outil de dynamique interne. En l’absence de certification internationale délivrée par l’ISO, les professionnels engagés passent donc par d’autres voies pour consolider leur projet en matière de RSE. Séminaires, tables rondes et remises de prix sont le type de manifestation qui leur permet d’atteindre ces objectifs. À cet égard, l’attribution du trophée de l’entreprise citoyenne régulièrement remis par le Sénat est révélatrice. En effet, l’attribution de ce prix en Décembre 2011 au programme « Kinder s’engage pour l’enfance » a permis à Ferrero France de faire reconnaître publiquement son engagement et de s’en prévaloir positivement.
Les entreprises parviennent donc à faire reconnaître leur engagement en matière de responsabilité sociale en s’impliquant parmi les acteurs et au sein des manifestations qui animent le débat autour de ce concept. À cet égard toutefois, la norme ISO 26000 n’est pas encore devenue le référentiel de premier plan qu’elle pourrait être. En effet, celle-ci émane d’une organisation internationale et est issue de la réflexion de 99 pays. Elle n’est toutefois pas autant invoquée que l’est par exemple le Global Compact promu par les Nations Unis. Une décennie sépare la naissance de ces deux référentiels: l’ISO 26000 est une nouvelle venue dans le débat.
Un peu plus d’un an après sa parution, cette norme jouit d’une visibilité faible en raison de sa forme non contraignante et de sa jeunesse. Toutefois, l’utilisation des critères de l’ISO 26000 par une variété d’acteurs associatifs, entrepreneuriaux et institutionnels ainsi que le besoin de reconnaissance des entreprises en matière de responsabilité sociale et environnementale laissent à penser que cette norme dispose encore d’un potentiel non déployé pour s’imposer comme le critère de référence. Il n’en reste pas moins que l’ISO ne souhaite pas faire de sa norme 26000 une norme à caractère contraignant. Ainsi, il revient donc à tous les professionnels concernés par la RSE de se mobiliser pour faire reconnaître leur engagement. Rester informé est donc plus que jamais la clé pour valoriser son engagement sur le terrain de la RSE.
Toutefois, en fournissant un cadre de référence en matière de politique de responsabilité sociale et environnementale, l’Organisation Internationale de Normalisation a contribué à instaurer une dynamique positive qui anime aujourd’hui une grande diversité d’acteurs autour du concept de RSE.
En effet, le 23 février dernier, a par exemple eu lieu la 7ème édition des Rendez-Vous de la RSE à Marseille. Organisé par l’association Innovation en Action, cet évènement a été l’occasion de réunir près de 70 experts autour d’ateliers et de conférences mais aussi de convier les entreprises, les représentants syndicaux et les collectivités à présenter leurs accomplissements et leurs projets au public. La manifestation s’est clôturée par la remise du trophée RSE PACA aux Villages Club du Soleil et son concept innovant de gestion de ses sites touristiques. Par ailleurs, les critères proposés par l’ISO 26000 font partie des critères retenus dans l’attribution de ce prix. Ainsi, sans pour autant s’ériger en instance de contrôle, l’Association Innovation en Action fait vivre la norme ISO 26000 à travers un évènement incitant ses participants à la respecter.
Pour les entreprises, la responsabilité sociale et environnementale est perçue comme un véritable levier de croissance mais aussi comme un outil de dynamique interne. En l’absence de certification internationale délivrée par l’ISO, les professionnels engagés passent donc par d’autres voies pour consolider leur projet en matière de RSE. Séminaires, tables rondes et remises de prix sont le type de manifestation qui leur permet d’atteindre ces objectifs. À cet égard, l’attribution du trophée de l’entreprise citoyenne régulièrement remis par le Sénat est révélatrice. En effet, l’attribution de ce prix en Décembre 2011 au programme « Kinder s’engage pour l’enfance » a permis à Ferrero France de faire reconnaître publiquement son engagement et de s’en prévaloir positivement.
Les entreprises parviennent donc à faire reconnaître leur engagement en matière de responsabilité sociale en s’impliquant parmi les acteurs et au sein des manifestations qui animent le débat autour de ce concept. À cet égard toutefois, la norme ISO 26000 n’est pas encore devenue le référentiel de premier plan qu’elle pourrait être. En effet, celle-ci émane d’une organisation internationale et est issue de la réflexion de 99 pays. Elle n’est toutefois pas autant invoquée que l’est par exemple le Global Compact promu par les Nations Unis. Une décennie sépare la naissance de ces deux référentiels: l’ISO 26000 est une nouvelle venue dans le débat.
Un peu plus d’un an après sa parution, cette norme jouit d’une visibilité faible en raison de sa forme non contraignante et de sa jeunesse. Toutefois, l’utilisation des critères de l’ISO 26000 par une variété d’acteurs associatifs, entrepreneuriaux et institutionnels ainsi que le besoin de reconnaissance des entreprises en matière de responsabilité sociale et environnementale laissent à penser que cette norme dispose encore d’un potentiel non déployé pour s’imposer comme le critère de référence. Il n’en reste pas moins que l’ISO ne souhaite pas faire de sa norme 26000 une norme à caractère contraignant. Ainsi, il revient donc à tous les professionnels concernés par la RSE de se mobiliser pour faire reconnaître leur engagement. Rester informé est donc plus que jamais la clé pour valoriser son engagement sur le terrain de la RSE.