Faut-il un sondage pour apprendre que les citadins veulent plus de verdures, d’espaces verts et de transports ? L’Université de la Ville de Demain a lancé sur Make.org un questionnaire dont les réponses ne sont pas très surprenantes. Avec 40 000 participants annoncés, l’idée est de présenter le dossier comme une consultation citoyenne en direction des candidats à l’élection présidentielle. A voir l’unanimité autour de mesures on ne peut plus bateau, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur l’intérêt de l’enquête, selon des extraits rapportés par Le Figaro : « Les citoyens sont massivement d’accord pour rendre les quartiers plus autonomes, mieux desservis par les transports et disposant de commerces de proximité. Un souhait à rebours des quartiers monofonctionnels du 20ème siècle qui séparent souvent les bureaux des zones résidentielles et commerciales. La nature en ville est l’un des sujets les plus abordés par les citoyens qui soutiennent une forte végétalisation afin d’améliorer la qualité de vie. Le record absolu de votes positifs pour une proposition (92 %) est ainsi atteint par Mark qui propose de “planter des arbres pour garantir un minimum d’espace libre et naturel (protection contre la pollution, le bruit et les canicules.” »
Les quelques points plus débattus sont plus intéressants en ce qu’ils montrent que les politiques urbaines risque la critique quand elles cherchent à innover plutôt que de favoriser ce qui fait consensus. Ainsi les végétaux proliférant pour verdir une ville ne parviennent pas à convaincre. Pareil pour les interdictions de maisons individuelles tandis que la propreté, la sécurité et la beauté des centres villes sont des priorités pour tous. « Quant à l’accélération de la transition énergétique, elle requiert l’adhésion des citoyens qui souhaitent généraliser l’isolation de tous les bâtiments publics et privés. Les votants veulent rénover le bâti existant au lieu de favoriser les nouvelles constructions », appuie Le Figaro. Tandis que près des trois quarts des votants se prononcent pour une gestion plus suivie des logements sociaux, notamment concernant les évolutions de revenus des occupants.
Les quelques points plus débattus sont plus intéressants en ce qu’ils montrent que les politiques urbaines risque la critique quand elles cherchent à innover plutôt que de favoriser ce qui fait consensus. Ainsi les végétaux proliférant pour verdir une ville ne parviennent pas à convaincre. Pareil pour les interdictions de maisons individuelles tandis que la propreté, la sécurité et la beauté des centres villes sont des priorités pour tous. « Quant à l’accélération de la transition énergétique, elle requiert l’adhésion des citoyens qui souhaitent généraliser l’isolation de tous les bâtiments publics et privés. Les votants veulent rénover le bâti existant au lieu de favoriser les nouvelles constructions », appuie Le Figaro. Tandis que près des trois quarts des votants se prononcent pour une gestion plus suivie des logements sociaux, notamment concernant les évolutions de revenus des occupants.