Sur le papier c’est la poutre et la paille. Matthias Müller, le patron de Volkswagen, épinglé pour triche sur les émissions du CO2, s’en prend à la RSE de Tesla, producteur de voitures électriques de luxe. Mais en y regardant plus près, on peut le dire, Müller touche un point sensible et pertinent.
A l’occasion d’une conférence en Allemagne sur le secteur automobile, le PDG s’est exprimé sans ambages. « Maintenant, je voudrais vraiment dire quelques mots sur Tesla : avec tout le respect que je dois à Tesla, il y a des champions du monde de grandes annonces dans ce monde – je ne veux pas donner de noms. Il y a des entreprises qui vendent à peine 80 000 voitures par an. Il y a aussi des entreprises comme Volkswagen qui vendent 11 millions de voitures cette année et qui réalisent un bénéfice de 13 ou 14 milliards d’euros. Si j’ai bien compris, Tesla détruit chaque trimestre des millions de dollars, et maltraite ses employés. Responsabilité sociale ? S’il vous plaît. Ne nous emballons pas et ne comparons pas les pommes et les oranges », d’après des propos rapportés par Presse-Citron.net.
C’est sévère et Volkswagen n’a pas franchement gagné le statut de donneur de leçons. N’empêche que l’argument tient la route. Le positionnement de Tesla de révolutionnaire du secteur automobile tient-il la route alors que les avaries industrielles se sont multipliées mais surtout que les volumes sont encore très faibles ? Et puis, dans les faits, est ce que tesla est vraiment un modèle de RSE parce qu’il ne fait que de l’électrique ? Le plan social en cours qui va mettre à la porte des centaines de salariés sans ménagement n’est pas un élément isolé. Comme le remarque le site Presse-Cirton, « l’attaque du PDG de Volkswagen arrive à un moment difficile pour l’entreprise californienne. La Tesla Model 3 fait découvrir aux usines de la marque « l’enfer de la production » (un mot de Musk lui-même), Tesla ayant peu de chances d’atteindre son objectif de construire 20 000 véhicules au mois de décembre. Et il y a également eu une avalanche d’allégations de harcèlement à l’usine de l’entreprise, avec des travailleurs dénonçant des abus raciaux et maintenant anti-LGBT. »
A l’occasion d’une conférence en Allemagne sur le secteur automobile, le PDG s’est exprimé sans ambages. « Maintenant, je voudrais vraiment dire quelques mots sur Tesla : avec tout le respect que je dois à Tesla, il y a des champions du monde de grandes annonces dans ce monde – je ne veux pas donner de noms. Il y a des entreprises qui vendent à peine 80 000 voitures par an. Il y a aussi des entreprises comme Volkswagen qui vendent 11 millions de voitures cette année et qui réalisent un bénéfice de 13 ou 14 milliards d’euros. Si j’ai bien compris, Tesla détruit chaque trimestre des millions de dollars, et maltraite ses employés. Responsabilité sociale ? S’il vous plaît. Ne nous emballons pas et ne comparons pas les pommes et les oranges », d’après des propos rapportés par Presse-Citron.net.
C’est sévère et Volkswagen n’a pas franchement gagné le statut de donneur de leçons. N’empêche que l’argument tient la route. Le positionnement de Tesla de révolutionnaire du secteur automobile tient-il la route alors que les avaries industrielles se sont multipliées mais surtout que les volumes sont encore très faibles ? Et puis, dans les faits, est ce que tesla est vraiment un modèle de RSE parce qu’il ne fait que de l’électrique ? Le plan social en cours qui va mettre à la porte des centaines de salariés sans ménagement n’est pas un élément isolé. Comme le remarque le site Presse-Cirton, « l’attaque du PDG de Volkswagen arrive à un moment difficile pour l’entreprise californienne. La Tesla Model 3 fait découvrir aux usines de la marque « l’enfer de la production » (un mot de Musk lui-même), Tesla ayant peu de chances d’atteindre son objectif de construire 20 000 véhicules au mois de décembre. Et il y a également eu une avalanche d’allégations de harcèlement à l’usine de l’entreprise, avec des travailleurs dénonçant des abus raciaux et maintenant anti-LGBT. »