La pandémie de coronavirus a amené hier les Nations Unies à repousser à l’année prochaine les négociations internationales sur le climat, initialement prévues en novembre à Glasgow : "S’il est justifié, le report de la COP26 ne peut pas servir de prétexte pour que la France ralentisse les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre", écrit l'ONG environnementale Greenpeace dans un communiqué.
Pour Clément Sénéchal, chargé de campagne Politiques climatiques à Greenpeace France, « il ne s’agit pas de choisir entre relance économique et réponse à l’urgence écologique. Les deux peuvent et doivent au contraire aller de pair. Le gouvernement français doit mettre les impératifs écologiques et sociaux au cœur des mesures de sauvetage des entreprises et du plan de relance ».
Selon l'ONG, "pour que l’effort de solidarité soit véritablement national, l’Etat doit interdire le versement de dividendes par les grandes entreprises pour l’exercice 2020". Greenpeace ajoute qu'"il est scandaleux que Total ou BNP Paribas, dont la rentabilité est fondée sur la surexploitation des ressources de notre planète, versent en pleine crise des dividendes à leurs actionnaires".
Par ailleurs, "les grandes entreprises, notamment des secteurs aérien et automobile, qui touchent des aides d’urgence de l’Etat (chômage partiel, report de charges) doivent présenter un plan de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (diversification des activités, investissements dans la transition écologique) et devront rembourser les aides perçues avec des pénalités s’il n’est pas respecté", ajoute l'ONG. A plus long terme, "pour être vert, équitable et citoyen, le plan de relance du gouvernement français devra écarter les entreprises qui continuent à dérégler le climat et à détruire la biodiversité", juge dans son communiqué Greenpeace.
« Nous n’avons pas besoin d’un plan de relance qui oublierait les plus vulnérables, mais d’un plan de reconstruction écologique et social, créateur d’emplois. Ce plan doit nous emmener vers la sobriété. Il doit remettre à plat les règles économiques, telles que le Pacte de stabilité ou le principe de concurrence libre et non-faussée, qui entravent aujourd’hui l’action climatique et la préservation de la biodiversité. Il doit faire le tri entre les industries qui font partie du problème et celles qui font partie de la solution, tout en proposant des solutions de reconversion compatibles avec la transition écologique aux salariés impactés », conclut Clément Sénéchal.
Pour Clément Sénéchal, chargé de campagne Politiques climatiques à Greenpeace France, « il ne s’agit pas de choisir entre relance économique et réponse à l’urgence écologique. Les deux peuvent et doivent au contraire aller de pair. Le gouvernement français doit mettre les impératifs écologiques et sociaux au cœur des mesures de sauvetage des entreprises et du plan de relance ».
Selon l'ONG, "pour que l’effort de solidarité soit véritablement national, l’Etat doit interdire le versement de dividendes par les grandes entreprises pour l’exercice 2020". Greenpeace ajoute qu'"il est scandaleux que Total ou BNP Paribas, dont la rentabilité est fondée sur la surexploitation des ressources de notre planète, versent en pleine crise des dividendes à leurs actionnaires".
Par ailleurs, "les grandes entreprises, notamment des secteurs aérien et automobile, qui touchent des aides d’urgence de l’Etat (chômage partiel, report de charges) doivent présenter un plan de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (diversification des activités, investissements dans la transition écologique) et devront rembourser les aides perçues avec des pénalités s’il n’est pas respecté", ajoute l'ONG. A plus long terme, "pour être vert, équitable et citoyen, le plan de relance du gouvernement français devra écarter les entreprises qui continuent à dérégler le climat et à détruire la biodiversité", juge dans son communiqué Greenpeace.
« Nous n’avons pas besoin d’un plan de relance qui oublierait les plus vulnérables, mais d’un plan de reconstruction écologique et social, créateur d’emplois. Ce plan doit nous emmener vers la sobriété. Il doit remettre à plat les règles économiques, telles que le Pacte de stabilité ou le principe de concurrence libre et non-faussée, qui entravent aujourd’hui l’action climatique et la préservation de la biodiversité. Il doit faire le tri entre les industries qui font partie du problème et celles qui font partie de la solution, tout en proposant des solutions de reconversion compatibles avec la transition écologique aux salariés impactés », conclut Clément Sénéchal.