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Relance verte au programme pour les îles qui vivent du tourisme

16/11/2020



Les petits États insulaires en développement (PIED) vivent en grande partie grâce au tourisme. Frappé de plein fouet par la crise du Covid-19 les îles cherchent à organiser leur relance en développant des approches plus écologiques.



Creative Commons - Pixabay
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Se relancer oui, mais avec une approche plus verte. « Les petits États insulaires en développement (PEID) ont connu une expansion spectaculaire de leur secteur touristique, en particulier ces dix dernières années. En 2019, la riche biodiversité et les écosystèmes magnifiques de ces pays ont attiré environ 44 millions de visiteurs. À Sainte-Lucie ou aux Palaos, les revenus du tourisme représentent respectivement 98 % et 88 % des recettes d'exportation. Dans les États insulaires des Caraïbes, le tourisme représente 27 % des emplois, tandis que la proportion atteint 24 % dans la région Atlantique-océan Indien-mer de Chine méridionale et 20 % dans la région Pacifique » explique le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

 

Pour ces pays qui ne sont pas riches, le tourisme est essentiel. Et face à l’arrêt net des flux de voyageurs, une partie importante de la population est en danger. Certains pays ont enregistré des reculs de PIB de plus de trois points, ce qui est énorme pour des petites économies en pleine croissance.

« Or, s'il est un moteur du développement économique, le secteur du tourisme produit également plus de 5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et peut entraîner une dégradation des écosystèmes et une perte de biodiversité. La crise nous oblige à repenser certaines pratiques et certains systèmes actuels. La question qui se pose est donc la suivante : comment créer une économie touristique qui s'épanouit en harmonie avec la nature un modèle qui s'intègre dans les économies nationales, favorise la participation de toutes et tous, et préserve l'intégrité culturelle et écologique des îles ? » interroge le PNUD qui propose trois pistes de relance verte : l’économie bleue, la transition numérique et le tourisme responsable. Précisant que ce dernier aspect doit avoir un lien direct avec les communautés locales pour être un vrai facteur de développement.







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