« Ces deux semaines de plongée ont permis de mettre en évidence des formations récifales discontinues tout le long du littoral, et d’échantillonner plus en détail cinq d’entre elles distribuées sur près de 100 km, précise dans un communiqué Serge Planes, directeur de recherche au CNRS (CRIOBE) et responsable scientifique de l’expédition. Les images, ainsi que les collectes, montrent une faune abondante et diversifiée. Cette partie du récif en Guyane présente des assemblages inédits, on y trouve aussi bien des faunes du nord (zone Caraïbes) que du sud (zone brésilienne). Il abrite également à la fois des espèces des profondeurs et des espèces généralement observées à proximité du littoral. Ces caractéristiques en font un écosystème nouveau qui ne ressemble à aucun autre ».
De nombreuses espèces de gorgones, d’hydraires, du corail noir et quelques coraux scléractiniaires de la famille des Caryophyllidae ont notamment été identifiés. Un inventaire des prélèvements a pu être effectué directement à bord par l’équipe de scientifiques, dans le laboratoire aménagé pour l’occasion sur l’Esperanza. Six plongeurs qualifiés ont réalisé 12 plongées à 100 mètres de profondeur dans les eaux du récif pour prendre des images en haute définition et prélever 2 500 échantillons biologiques de manière sélective. 250 hectares de récif ont pu être cartographiés et des analyses plus détaillées seront prochainement réalisées à terre.
« Notre expédition a pris fin deux jours à peine après la publication du rapport spécial du GIEC qui montre que la crise des océans et celle du climat sont intimement liées, déclare François Chartier, chargé de campagne Océans pour Greenpeace France. Nous venons d’effectuer les toutes premières plongées en eaux profondes dans le Récif de l’Amazone. Au début du 21ème siècle, il reste des pans entiers de nos océans encore largement inexplorés. Si les gouvernements n’agissent pas sans attendre pour réduire les émissions de CO2 et protéger les océans, il ne restera bientôt que des déserts sans vie à découvrir. »
Outre les conséquences du changement climatique sur les océans, la région du Récif de l’Amazone est aussi particulièrement menacée par des projets d’exploration pétrolière au large du Brésil.
Il est essentiel de créer un vaste réseau de réserves marines représentant au moins 30 % des océans, comme le recommandent les scientifiques de l’Union internationale pour la conservation de la nature, pour garantir la bonne santé des océans à long terme mais aussi pour préserver le climat. La signature d’un traité ambitieux sur les océans par l’ONU en 2020 est une condition sine qua non à la mise en place d’un tel réseau.
Les deux premières semaines de cette expédition d’un mois avaient été consacrées à l’observation de la faune marine au large de la Guyane. Il a alors été confirmé que la zone étudiée correspond bien à une zone vitale de reproduction et d’alimentation pour des espèces telles que les baleines à bosse et les rorquals de Bryde.
Ce partenariat entre le CNRS et Greenpeace est une double réussite : il permet à la fois à la recherche scientifique de bénéficier de moyens logistiques maritimes, et à Greenpeace d’étayer ses campagnes avec l’expertise du CNRS.
De nombreuses espèces de gorgones, d’hydraires, du corail noir et quelques coraux scléractiniaires de la famille des Caryophyllidae ont notamment été identifiés. Un inventaire des prélèvements a pu être effectué directement à bord par l’équipe de scientifiques, dans le laboratoire aménagé pour l’occasion sur l’Esperanza. Six plongeurs qualifiés ont réalisé 12 plongées à 100 mètres de profondeur dans les eaux du récif pour prendre des images en haute définition et prélever 2 500 échantillons biologiques de manière sélective. 250 hectares de récif ont pu être cartographiés et des analyses plus détaillées seront prochainement réalisées à terre.
« Notre expédition a pris fin deux jours à peine après la publication du rapport spécial du GIEC qui montre que la crise des océans et celle du climat sont intimement liées, déclare François Chartier, chargé de campagne Océans pour Greenpeace France. Nous venons d’effectuer les toutes premières plongées en eaux profondes dans le Récif de l’Amazone. Au début du 21ème siècle, il reste des pans entiers de nos océans encore largement inexplorés. Si les gouvernements n’agissent pas sans attendre pour réduire les émissions de CO2 et protéger les océans, il ne restera bientôt que des déserts sans vie à découvrir. »
Outre les conséquences du changement climatique sur les océans, la région du Récif de l’Amazone est aussi particulièrement menacée par des projets d’exploration pétrolière au large du Brésil.
Il est essentiel de créer un vaste réseau de réserves marines représentant au moins 30 % des océans, comme le recommandent les scientifiques de l’Union internationale pour la conservation de la nature, pour garantir la bonne santé des océans à long terme mais aussi pour préserver le climat. La signature d’un traité ambitieux sur les océans par l’ONU en 2020 est une condition sine qua non à la mise en place d’un tel réseau.
Les deux premières semaines de cette expédition d’un mois avaient été consacrées à l’observation de la faune marine au large de la Guyane. Il a alors été confirmé que la zone étudiée correspond bien à une zone vitale de reproduction et d’alimentation pour des espèces telles que les baleines à bosse et les rorquals de Bryde.
Ce partenariat entre le CNRS et Greenpeace est une double réussite : il permet à la fois à la recherche scientifique de bénéficier de moyens logistiques maritimes, et à Greenpeace d’étayer ses campagnes avec l’expertise du CNRS.