Le réchauffement climatique a des conséquences établis sur lesquels la communauté scientifique est globalement d’accord. C’est notamment le cas pour l’acidification des océans. Si la tendance est établie, les conséquences sur les écosystèmes marins ne sont pas claires. L’Ifremer s’est penché sur la question en lançant des expériences sur des poissons et des huîtres. « L'acidification des océans est une réalité scientifique établie. Comment les huîtres et les poissons s'adaptent-ils à ce phénomène qui devrait s'accentuer ? Des essais sont actuellement menés sur deux générations d'animaux (une génération exposée et sa descendance) dans les bassins de l'Ifremer pour répondre à cette question » commence le communiqué de l’Institut de recherche pour l’exploitation de la mer.
Si les océans s’acidifient, c’est à cause de la dissolution du CO2 émis par l’activité humaine, rappelle le texte. « L'impact sur la biodiversité marine a déjà été étudié au moins en laboratoire, mais peu d'expérimentations ont porté à ce jour sur les capacités d'adaptation des espèces. Grâce à deux projets gérés par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), des essais ont lieu en bassin sur des lots d'huîtres et de poissons. »
L’expérience sur deux types d’huitres – une tropicale et une tempérée – a consisté à les mettre dans des bassins remplis d’eau acidifiés et de température équivalentes aux projections du GIEC pour 2100 : -0,3 de pH et +3°C. « L'objectif est d'étudier l'ensemble du cycle de vie de l'huître : c'est-à-dire les parents, les gamètes, les larves et les jeunes naissains. Des effets négatifs liés à l'augmentation de l'acidité ont d'ores et déjà été observés sur la capacité des huîtres à résister aux maladies (projet ANR Gigassat) » explique l’Ifremer.
« Pour ce qui est des poissons, des essais en bassin sur le centre Ifremer Bretagne ont été initiés dès 2013 avec différents niveaux de pH correspondant là-aussi aux prévisions du GIEC, d'ici 2050 et 2100. Les premiers résultats montrent un impact notamment au niveau de la maturation sexuelle des poissons plus précoce pour les pH plus faibles, plus particulièrement pour les femelles. L'acidification pourrait ainsi influencer le système endocrinien qui contrôle la maturation sexuelle » a observé l’institut. Courant 2018, les essais vont continuer avec les poissons issus de la ponte dans ces conditions.
Si les océans s’acidifient, c’est à cause de la dissolution du CO2 émis par l’activité humaine, rappelle le texte. « L'impact sur la biodiversité marine a déjà été étudié au moins en laboratoire, mais peu d'expérimentations ont porté à ce jour sur les capacités d'adaptation des espèces. Grâce à deux projets gérés par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), des essais ont lieu en bassin sur des lots d'huîtres et de poissons. »
L’expérience sur deux types d’huitres – une tropicale et une tempérée – a consisté à les mettre dans des bassins remplis d’eau acidifiés et de température équivalentes aux projections du GIEC pour 2100 : -0,3 de pH et +3°C. « L'objectif est d'étudier l'ensemble du cycle de vie de l'huître : c'est-à-dire les parents, les gamètes, les larves et les jeunes naissains. Des effets négatifs liés à l'augmentation de l'acidité ont d'ores et déjà été observés sur la capacité des huîtres à résister aux maladies (projet ANR Gigassat) » explique l’Ifremer.
« Pour ce qui est des poissons, des essais en bassin sur le centre Ifremer Bretagne ont été initiés dès 2013 avec différents niveaux de pH correspondant là-aussi aux prévisions du GIEC, d'ici 2050 et 2100. Les premiers résultats montrent un impact notamment au niveau de la maturation sexuelle des poissons plus précoce pour les pH plus faibles, plus particulièrement pour les femelles. L'acidification pourrait ainsi influencer le système endocrinien qui contrôle la maturation sexuelle » a observé l’institut. Courant 2018, les essais vont continuer avec les poissons issus de la ponte dans ces conditions.