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Réchauffement climatique : les baisses de pollution entraineront de nouvelles hausses

Sébastien Arnaud
15/05/2020



Une étude relayée par The Guardian nous fait perdre tous nos repères concernant le réchauffement climatique et le rôle joué par la pollution. Des chercheurs britanniques estiment ainsi que la baisse des émissions durant le confinement va faire augmenter les températures.



Creative Commons - Pixabay
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C’est à n’y rien comprendre. Alors que l’on essaye de lutter contre les émissions de CO2 depuis des années pour limiter le réchauffement climatique, voilà qu’une étude affirme que les baisses de pollution du confinement vont augmenter les températures. Et ces éléments ne sont pas publiés par des magazines ou journaux qui critiquent les efforts de lutte contre le réchauffement mais par The Guardian qui est engagé dans le domaine depuis des années.

« Dans les villes d'Asie, d'Europe et des États-Unis, la pollution de l'air a baissé jusqu'à 60 % ces dernières semaines. Or, une étude menée par des chercheurs de l'université de Reading, au Royaume-Uni, a montré que la réduction de la pollution atmosphérique pourrait rapidement entraîner une hausse des températures, ainsi que des modifications météorologiques, telles qu'une augmentation des précipitations » résume Le Point qui a repéré l’article du quotidien britannique .

On apprend ainsi que les particules fines bloquent les rayons du soleil et rendent les nuages plus réfléchissants. Deux conséquences qui font baisser les températures au sol. « Avec de plus petites quantités d'aérosols dans l'atmosphère, nous verrons déjà plus de rayonnement solaire atteindre la surface, et donc des températures de surface potentiellement plus élevées dans les régions qui ont généralement des niveaux élevés de pollution de l'air » a détaillé au Guardian un des auteurs du texte, Laura Wilcox.

« Les mêmes travaux révèlent que la baisse de la pollution de l'air pourrait aussi, en raison d'un contraste de température plus important ente les océans et la terre, entraîner des moussons tropicales plus intenses. Malgré ces résultats, « continuer à émettre des gaz à effet de serre dans l'atmosphère au rythme actuel entraînera des augmentations de température beaucoup plus importantes et plus soutenues qui, avec les changements dans le cycle de l'eau mondial, auront de graves répercussions sur nos sociétés et les écosystèmes dont nous dépendons », tient à alerter Richard Allan, lui aussi chercheur à l'université de Reading » ajoute Le Point. 






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