Les radars n’ont pas bonne presse mais sont bon pour les caisses publiques. D’après les chiffres qui ressortent d’un rapport de la Cour des comptes, les amendes de circulation ont rapporté 1,8 milliard d’euros à l’Etat. C’est beaucoup, mais ce n’est pas assez estiment les hauts fonctionnaires. En effet, avancent-ils, si les flashs ont augmenté de 40% entre 2013 et 2016 à peine plus des deux tiers finissent pas une amende.
« Bien sûr, la Cour reconnaît qu'il existe un taux de rebut «incompressible». C'est notamment le cas quand l'officier de police judiciaire, derrière son écran, ne peut identifier une plaque d’immatriculation illisible ou s’il a du mal à dire quel véhicule roulait trop vite lorsque plusieurs voitures apparaissent sur le même cliché. Les Sages mettent en avant l'argument de la sécurité routière pour appeler l'Etat à perfectionner continuellement les radars » avance Le Parisien . Des chiffres qui font dire aux rédacteurs du rapport que la crainte des radars qui fait lever le pied aux automobilistes est forcément diminuée. Une remarque qui interroge sur l’efficacité de l’aspect sécuritaire des radars.
« Et s'il n'y avait que le manque à gagner dû aux photos floues des flashs... Mais même quand l'infraction est confirmée et que la contravention est envoyée, l'Etat a du mal à récupérer l'argent des amendes. «En 2016, le montant des amendes forfaitaires émises par radar et PV électronique (ceux que vous recevez quand vous êtes mal garés par exemple) s'est élevé à 2,4 milliards d’euros et celui des recettes recouvrées à 1,68 milliard d’euros», souligne la Cour. Soit un manque à gagner de plus de 700 millions d'euros pour l'Etat » ajoute le quotidien. Une réalité qu’il est difficile de changer. La Cour des comptes explique en effet que les défauts de paiement sont en grande partie justifiés par des difficultés financières ou des impayés au fisc.
« Bien sûr, la Cour reconnaît qu'il existe un taux de rebut «incompressible». C'est notamment le cas quand l'officier de police judiciaire, derrière son écran, ne peut identifier une plaque d’immatriculation illisible ou s’il a du mal à dire quel véhicule roulait trop vite lorsque plusieurs voitures apparaissent sur le même cliché. Les Sages mettent en avant l'argument de la sécurité routière pour appeler l'Etat à perfectionner continuellement les radars » avance Le Parisien . Des chiffres qui font dire aux rédacteurs du rapport que la crainte des radars qui fait lever le pied aux automobilistes est forcément diminuée. Une remarque qui interroge sur l’efficacité de l’aspect sécuritaire des radars.
« Et s'il n'y avait que le manque à gagner dû aux photos floues des flashs... Mais même quand l'infraction est confirmée et que la contravention est envoyée, l'Etat a du mal à récupérer l'argent des amendes. «En 2016, le montant des amendes forfaitaires émises par radar et PV électronique (ceux que vous recevez quand vous êtes mal garés par exemple) s'est élevé à 2,4 milliards d’euros et celui des recettes recouvrées à 1,68 milliard d’euros», souligne la Cour. Soit un manque à gagner de plus de 700 millions d'euros pour l'Etat » ajoute le quotidien. Une réalité qu’il est difficile de changer. La Cour des comptes explique en effet que les défauts de paiement sont en grande partie justifiés par des difficultés financières ou des impayés au fisc.