Contrairement à de nombreux pays, la France ne connaitra pas de coupures majeures d’électricité. Sans que cela soit une surprise, l’information vaut la peine d’être relayée puisque c’est le gestionnaire français de l’électricité qui vient de l’annoncer.
A l’occasion d’une conférence de presse dédiée, RTE a présenté ses études prévisionnelles pour l’hiver 2022-2023. « Attendues, les prévisions de RTE permettent de mieux comprendre les défis qui attendent l'Hexagone, et les moyens d'y faire face. Car le pays doit affronter une situation exceptionnelle : certes, la France est moins dépendante de la Russie pour son approvisionnement que ses voisins, mais le réseau est privé d'une partie de son parc nucléaire, et la sécheresse estivale a «largement amoindri la production hydraulique», aggravant ce bilan. La situation du réseau reste moins complexe que celle du gaz, qui concentre «les principales incertitudes», nuance RTE. Reste que l'affaiblissement des centrales nucléaires implique que la «période de vigilance», en matière d'approvisionnement électrique, démarre dès cet automne et durera «plusieurs mois», contrairement aux années précédentes, où celle-ci se concentrait «autour du mois de janvier» » rapporte Le Figaro .
Dès le mois de novembre, donc, il y aura des tensions mais sans que des dysfonctionnements du réseau ne soient envisagés. « RTE a modélisé plusieurs scénarios, croisant trois scénarios de production d'électricité avec quatre types d'hiver. «Si l'hiver est doux, vous n'entendrez probablement pas parler de nous», a déclaré Xavier Piechaczyk. De même, «si les conditions météorologiques de l'hiver ne s'écartent pas trop des normales de saison, le risque de déséquilibre (sur le réseau électrique) est faible», d’après les propos compilés par Le Figaro. En revanche, «si l'hiver est très froid, le risque de déséquilibre devient plus important», a-t-il averti. Mais ces situations extrêmes, avec beaucoup de signaux rouges Ecowatt, signifiant que le réseau électrique est très tendu, «ne sont pas les plus probables, elles sont même les plus improbables», a souligné Xavier Piechaczyk, qui estime ce risque à «moins d'une chance sur dix du point de vue de la météo, croisée avec le risque d'une pénurie gazière sévère». »
Comme prévu, dans les pires des scénarios, des coupures seront organisées et toucheront en premier lieu des entreprises ou industries qui ont déjà un accord de compensation en cas de force majeure.
A l’occasion d’une conférence de presse dédiée, RTE a présenté ses études prévisionnelles pour l’hiver 2022-2023. « Attendues, les prévisions de RTE permettent de mieux comprendre les défis qui attendent l'Hexagone, et les moyens d'y faire face. Car le pays doit affronter une situation exceptionnelle : certes, la France est moins dépendante de la Russie pour son approvisionnement que ses voisins, mais le réseau est privé d'une partie de son parc nucléaire, et la sécheresse estivale a «largement amoindri la production hydraulique», aggravant ce bilan. La situation du réseau reste moins complexe que celle du gaz, qui concentre «les principales incertitudes», nuance RTE. Reste que l'affaiblissement des centrales nucléaires implique que la «période de vigilance», en matière d'approvisionnement électrique, démarre dès cet automne et durera «plusieurs mois», contrairement aux années précédentes, où celle-ci se concentrait «autour du mois de janvier» » rapporte Le Figaro .
Dès le mois de novembre, donc, il y aura des tensions mais sans que des dysfonctionnements du réseau ne soient envisagés. « RTE a modélisé plusieurs scénarios, croisant trois scénarios de production d'électricité avec quatre types d'hiver. «Si l'hiver est doux, vous n'entendrez probablement pas parler de nous», a déclaré Xavier Piechaczyk. De même, «si les conditions météorologiques de l'hiver ne s'écartent pas trop des normales de saison, le risque de déséquilibre (sur le réseau électrique) est faible», d’après les propos compilés par Le Figaro. En revanche, «si l'hiver est très froid, le risque de déséquilibre devient plus important», a-t-il averti. Mais ces situations extrêmes, avec beaucoup de signaux rouges Ecowatt, signifiant que le réseau électrique est très tendu, «ne sont pas les plus probables, elles sont même les plus improbables», a souligné Xavier Piechaczyk, qui estime ce risque à «moins d'une chance sur dix du point de vue de la météo, croisée avec le risque d'une pénurie gazière sévère». »
Comme prévu, dans les pires des scénarios, des coupures seront organisées et toucheront en premier lieu des entreprises ou industries qui ont déjà un accord de compensation en cas de force majeure.