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La mise en place de voies routières ou autoroutières réservées au covoiturage est proposée par le plan de déplacements urbains (PDUIF) qui devrait être prochainement adopté par la région Ile-de-France. À Bordeaux l’idée est envisagée par les autorités depuis quelques années.
Le principe de limiter la circulation sur des voies routières à des catégories précises d’utilisateurs est prévu par le code de la route qui autorise les municipalités à prendre ce genre de décision. En revanche, le covoiturage devra au préalable être précisément défini par la réglementation routière. Mis à part cette obligation qui devra être portée par le gouvernement, rien ne s’oppose dans le texte à ce système.
Déjà testé en 2009 sur l’A1, un certain nombre de problèmes techniques avaient été rencontrés, à cause d’un manque de préparation. Cette fois, les responsables régionaux se sont engagés à étudier plus en profondeur les détails techniques et organisationnels en amont.
Le principe de limiter la circulation sur des voies routières à des catégories précises d’utilisateurs est prévu par le code de la route qui autorise les municipalités à prendre ce genre de décision. En revanche, le covoiturage devra au préalable être précisément défini par la réglementation routière. Mis à part cette obligation qui devra être portée par le gouvernement, rien ne s’oppose dans le texte à ce système.
Déjà testé en 2009 sur l’A1, un certain nombre de problèmes techniques avaient été rencontrés, à cause d’un manque de préparation. Cette fois, les responsables régionaux se sont engagés à étudier plus en profondeur les détails techniques et organisationnels en amont.
Des succès en Espagne et au Canada
Le site d’informations Actu-environnement.com, explique que « le PDUIF prévoit que des voies soient réservées aux bus (lignes Express qui seront développées), aux taxis et aux covoitureurs sur les autoroutes et voies rapides. L'objectif : donner un avantage aux modes de déplacements alternatifs à la voiture individuelle et limiter la congestion aux heures de pointe. Cette mesure est complémentaire à l'amélioration de l'offre des transports en commun (notamment sur les voies rapides), au développement du covoiturage (aires de covoiturages…) et à l'amélioration du stationnement, prévus dans le plan de déplacement. » L’A1, l’A6 et l’A10 pourraient être concernées.
Déjà en application au Canada depuis les années 1990, les voies réservées ont eu un fort impact sur les pratiques : « Selon le ministère des Transports de l'Ontario, en 2006, près de 40% des personnes se déplaçant à l'heure de pointe sur l'autoroute 403 en direction Est le faisaient en covoiturage, contre 14% trois ans plus tôt…La raison ? Les covoitureurs gagneraient 14 à 17 minutes par trajet en empruntant la voie réservée, la vitesse de circulation y étant en moyenne de 100 km/h, contre 60 km/h sur les autres voies » souligne Actu-environnement.
À Madrid en Espagne, la mesure a eu un effet immédiat sur le gain de temps avant de se tasser légèrement à cause du succès du covoiturage.
Déjà en application au Canada depuis les années 1990, les voies réservées ont eu un fort impact sur les pratiques : « Selon le ministère des Transports de l'Ontario, en 2006, près de 40% des personnes se déplaçant à l'heure de pointe sur l'autoroute 403 en direction Est le faisaient en covoiturage, contre 14% trois ans plus tôt…La raison ? Les covoitureurs gagneraient 14 à 17 minutes par trajet en empruntant la voie réservée, la vitesse de circulation y étant en moyenne de 100 km/h, contre 60 km/h sur les autres voies » souligne Actu-environnement.
À Madrid en Espagne, la mesure a eu un effet immédiat sur le gain de temps avant de se tasser légèrement à cause du succès du covoiturage.