© IRD/Monique Michaux-Cloarec Vue du volcan Agung sur l'île de Bali en Indonésie
« Les particules émises lors d’éruptions volcaniques majeures refroidissent l’atmosphère par un effet "parasol", réfléchissant les rayons du soleil. Ces particules volcaniques ont un effet direct assez bref, deux à trois ans, dans l’atmosphère » rappelle l’Institut de recherche pour le développement (IRD) dans un article publié sur son site internet. Mais, continue l’IRD, d’autres effets sur le long terme viennent d’être découverts par des chercheurs de sa structures associés au CNRS, CEA et Météo France.
Grâce à des simulations climatiques, des mesures océanographiques et des informations archivées sur le climat, les scientifiques affirment que les éruptions « modifient pendant plus de 20 ans la circulation océanique de l’Atlantique nord, qui relie courants de surface et courants profonds, et module le climat européen. »
Grâce à des simulations climatiques, des mesures océanographiques et des informations archivées sur le climat, les scientifiques affirment que les éruptions « modifient pendant plus de 20 ans la circulation océanique de l’Atlantique nord, qui relie courants de surface et courants profonds, et module le climat européen. »
Les variations de température de l’Océan
« L’océan Atlantique est le siège de variations de la température de surface qui s'étendent sur plusieurs décennies et qui influencent le climat de l’Europe. Cette variabilité lente est due à des modifications de la circulation océanique, qui relie les courants de surface aux courants profonds, et qui transporte la chaleur depuis les tropiques jusqu’aux mers de Norvège et du Groenland » explique l’IRD.
Jusqu’ici les causes de ces variations de températures sont restées mystérieuses. Sans que le mystère ne disparaisse complètement, les chercheurs estiment que les éruptions volcaniques jouent un rôle. « En effet, les grandes quantités de particules émises par ces éruptions vers la haute atmosphère réfléchissent une partie du rayonnement solaire par un effet similaire à celui d’un parasol, ce qui entraîne un refroidissement du climat à la surface de la Terre. Ce refroidissement, qui ne dure que deux à trois ans, provoque alors une réorganisation de la circulation océanique dans l’océan Atlantique nord. Quinze ans environ après le début de l‘éruption, cette circulation s’accélère, puis ralentit au bout de vingt-cinq ans, et accélère à nouveau trente-cinq ans après le début de l’éruption volcanique. »
Lire ici l’intégralité de l’article de l’IRD
Jusqu’ici les causes de ces variations de températures sont restées mystérieuses. Sans que le mystère ne disparaisse complètement, les chercheurs estiment que les éruptions volcaniques jouent un rôle. « En effet, les grandes quantités de particules émises par ces éruptions vers la haute atmosphère réfléchissent une partie du rayonnement solaire par un effet similaire à celui d’un parasol, ce qui entraîne un refroidissement du climat à la surface de la Terre. Ce refroidissement, qui ne dure que deux à trois ans, provoque alors une réorganisation de la circulation océanique dans l’océan Atlantique nord. Quinze ans environ après le début de l‘éruption, cette circulation s’accélère, puis ralentit au bout de vingt-cinq ans, et accélère à nouveau trente-cinq ans après le début de l’éruption volcanique. »
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