Après avoir été candidat à la candidature EELV deux fois, Nicolas Hulot se consacre à ses activités de militant notamment avec la fondation qu’il a créée. Dans une tribune publiée par le journal Libération il s’inquiète de voir la campagne présidentielle battre son plein sans que les questions environnementales ne soient au cœur des discussions. « Dire qu’elle [l’écologie] est la grande absente serait un peu exagéré, dire qu’elle est enfin le noyau dur des débats et des programmes, le serait tout autant. Sommairement résumé, à droite l’on perçoit une réelle indifférence, pire, chez certains une tragique aversion manifeste sur ces sujets, malgré quelques tentatives isolées pour les faire émerger. Et à gauche, on sent qu’après avoir été si longtemps sous-traitée aux seuls écolos politiques, force est de constater que la mutation se dessine enfin » avance l’ancien journaliste.
Selon lui, il existe un fossé entre l’urgence environnementale et la place de ces questions dans les programmes ou l’espace médiatique. « Les mots biodiversité, sols, santé environnementale, enjeux universels, gouvernance du long terme, semences paysannes, économie circulaire, condition animale, agroécologie, fiscalité écologique incitative et dissuasive semblaient encore récemment étrangers au vocabulaire de la plupart des candidats et commentateurs. Dans le brouhaha politico-médiatique, l’écologie reste trop souvent un bruit de fond inaudible, une préoccupation parmi d’autres qui influe à la marge sur nos politiques » écrit-il.
Le texte appelle à prendre une posture apolitique en dehors des partis. Un message qui parait limité par le parcours même de Nicolas Hulot passé par EELV. Le parti, a été allié à la majorité actuelle, participe à l’identification partisane des questions environnementale en se positionnant sur des questions qui ne sont pas toujours écologiques. Une position dont il semble être revenu en refusant de se ranger derrière le vainqueur de la primaire des Verts, Yannick Jadot.
Lire ici en intégralité la tribune de Nicolas Hulot sur le site du journal Libération
Selon lui, il existe un fossé entre l’urgence environnementale et la place de ces questions dans les programmes ou l’espace médiatique. « Les mots biodiversité, sols, santé environnementale, enjeux universels, gouvernance du long terme, semences paysannes, économie circulaire, condition animale, agroécologie, fiscalité écologique incitative et dissuasive semblaient encore récemment étrangers au vocabulaire de la plupart des candidats et commentateurs. Dans le brouhaha politico-médiatique, l’écologie reste trop souvent un bruit de fond inaudible, une préoccupation parmi d’autres qui influe à la marge sur nos politiques » écrit-il.
Le texte appelle à prendre une posture apolitique en dehors des partis. Un message qui parait limité par le parcours même de Nicolas Hulot passé par EELV. Le parti, a été allié à la majorité actuelle, participe à l’identification partisane des questions environnementale en se positionnant sur des questions qui ne sont pas toujours écologiques. Une position dont il semble être revenu en refusant de se ranger derrière le vainqueur de la primaire des Verts, Yannick Jadot.
Lire ici en intégralité la tribune de Nicolas Hulot sur le site du journal Libération