C’est une expérience intéressante. Dans la nuit de samedi à dimanche, nombre de monuments et de sites vont s’éteindre durant toute la nuit. L’Hotel de Ville, l’Arc de Triomphe, le Sacré Cœur ou encore le Louvre vont être sombres. Une situation rare pas mais nouvelle puisqu’il s’agit de la 10ème édition du « Jour de la nuit » qui a pour but de sensibiliser à la pollution lumineuse. Bien que plus flagrante à Paris, cette campagne nationale est organisée par l’association Agir pour l’environnement. « Nous pouvons tous agir pour réduire notre empreinte écologique. Cet événement nous aide à démontrer qu'une ville sans pollution lumineuse est possible : c'est bon pour le climat, c'est bon pour la biodiversité et, qui sait, peut-être qu'on pourra apercevoir une étoile ou deux! » a commenté Célia Blauel, élue de la Ville de Paris en charge des questions environnementales.
Le gâchis est évident pour les citadins qui voient à toutes heures de la nuit que les bâtiments sont éclairés par des projecteurs forcément gourmands en électricité. Si l’éclairage public est une nécessité de sécurité, les vitrines de magasins et les bâtiments touristiques ont-ils vraiment besoin d’être allumés à 4 heures du matin ? La question mérite d’être posée.« Outre la consommation d'énergie, la pollution lumineuse est néfaste pour la biodiversité, la lumière perturbe notamment les espèces nocturnes. En dix ans, le nombre de points lumineux a augmenté de 30% en France. Chaque nuit, la France est éclairée par plus de 11 millions de lampes et lampadaires et 3,5 millions d'enseignes lumineuses. Dans le cadre de son plan Climat, la ville de Paris fait savoir qu'elle a diminué de 29% l'énergie consommée par l'éclairage public et la signalisation lumineuse par rapport à 2011 » raconte BFMTV.
Le gâchis est évident pour les citadins qui voient à toutes heures de la nuit que les bâtiments sont éclairés par des projecteurs forcément gourmands en électricité. Si l’éclairage public est une nécessité de sécurité, les vitrines de magasins et les bâtiments touristiques ont-ils vraiment besoin d’être allumés à 4 heures du matin ? La question mérite d’être posée.« Outre la consommation d'énergie, la pollution lumineuse est néfaste pour la biodiversité, la lumière perturbe notamment les espèces nocturnes. En dix ans, le nombre de points lumineux a augmenté de 30% en France. Chaque nuit, la France est éclairée par plus de 11 millions de lampes et lampadaires et 3,5 millions d'enseignes lumineuses. Dans le cadre de son plan Climat, la ville de Paris fait savoir qu'elle a diminué de 29% l'énergie consommée par l'éclairage public et la signalisation lumineuse par rapport à 2011 » raconte BFMTV.