La gratuité ne suffit pas. Même lorsque les transports de la région parisienne sont ouverts à tous sans payer, il semble que ces moyens de transports ne séduisent pas beaucoup plus de personnes. C’est le bilan que dresse le Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF) dans un communiqué. D’après ses estimations, à l’occasion des pics de pollution et des transports gratuits début décembre le trafic n’aurait augmenté que de 5%. « Par exemple, sur les lignes 2, 5 et 9, qui disposent de comptages automatiques sur les rames, le trafic est en augmentation à des taux variables d'une journée à l'autre (de 3 % à 12 %), dont la moyenne est de 5 % environ » lit-on dans le texte.
Alors que ces quelques jours gratuits correspondent à un manque à gagner de 23 millions d’euros pour l’année 2016, les fruits de cet effort financier sont très limités. « C'est une mesure qui n'est clairement pas soutenable financièrement vu la fréquence des pics de pollution et leur durée. Il apparaît que l'efficacité de cette mesure est limitée et son coût trop important. Les ressources financières dégagées pour la gratuité auraient pu servir à investir pour baisser de manière durable la pollution : Avec 23 millions d'euros le STIF aurait pu ainsi acheter 50 bus électriques qui auraient roulé 14 ans sans émettre de pollution » continue le STIF.
Des éléments qui, pour le syndicat, doivent encourager à réfléchir à d’autres solutions pour soutenir les transports publics. Dans son communiqué, le STIF explique avoir mandaté Valérie Pécresse pour qu’elle trouve des options en faveur des transports publics. « Soit en faisant appel à des financements supplémentaires spécifiques (Etat, collectivités locales ...) pour maintenir la gratuité, soit en substituant à celle-ci un tarif incitatif moins coûteux » précise le texte.
Alors que ces quelques jours gratuits correspondent à un manque à gagner de 23 millions d’euros pour l’année 2016, les fruits de cet effort financier sont très limités. « C'est une mesure qui n'est clairement pas soutenable financièrement vu la fréquence des pics de pollution et leur durée. Il apparaît que l'efficacité de cette mesure est limitée et son coût trop important. Les ressources financières dégagées pour la gratuité auraient pu servir à investir pour baisser de manière durable la pollution : Avec 23 millions d'euros le STIF aurait pu ainsi acheter 50 bus électriques qui auraient roulé 14 ans sans émettre de pollution » continue le STIF.
Des éléments qui, pour le syndicat, doivent encourager à réfléchir à d’autres solutions pour soutenir les transports publics. Dans son communiqué, le STIF explique avoir mandaté Valérie Pécresse pour qu’elle trouve des options en faveur des transports publics. « Soit en faisant appel à des financements supplémentaires spécifiques (Etat, collectivités locales ...) pour maintenir la gratuité, soit en substituant à celle-ci un tarif incitatif moins coûteux » précise le texte.