La qualité de l'air à Montpellier et aux alentours s'améliore. Une bonne nouvelle annoncée par le quotidien régional Midi Libre. Le journal rapporte que l'organisme Air Languedoc Roussillon (Air-LR) vient de publier les résultats de sa campagne 2014 de mesure du dioxyde d'azote (NO2), un polluant principalement émis par le trafic routier : « Et, bonne nouvelle, la valeur limite annuelle du NO2 (40 µg/m3) est respectée, à l'exception des axes les plus importants. »
En plus d'une batterie d'explications conjoncturelles, liées aux températures et au trafic automobile, il semble aussi que le tramway a un impact positif : "la mise en service des lignes 3 et 4 a entraîné une diminution de ce polluant le long des tracés. Avenue de Lodève en 2004, le taux était de 63 µg/m3, et dix ans après, il plafonne à 24. Boulevard Ledru-Rollin, on est passé de 70 µg/m3 à 40" explique 20 Minutes.
En plus d'une batterie d'explications conjoncturelles, liées aux températures et au trafic automobile, il semble aussi que le tramway a un impact positif : "la mise en service des lignes 3 et 4 a entraîné une diminution de ce polluant le long des tracés. Avenue de Lodève en 2004, le taux était de 63 µg/m3, et dix ans après, il plafonne à 24. Boulevard Ledru-Rollin, on est passé de 70 µg/m3 à 40" explique 20 Minutes.
Une tendance positive
Stéphanie Jannin, vice-présidente de la Métropole et d'Air-LR, constate : « Finalement, c'est sans doute une bonne chose que Montpellier ne soit pas industrialisée » commente au Midi Libre Stéphanie Jannin, la vice-présidente de la Métropole et d'Air-LR. Par ailleurs, lit-on plus loin, « la ville présente aussi l'avantage d'être au carrefour des vents et implantée au Sud, avec des combustions moindres (centrales thermiques, chauffages...). »
C'est d'autant plus une nouvelle encourageante que Montpellier fait partie des villes inclues dans le projet national "Ville respirable en cinq ans" qui ouvre les portes à une subvention d'un million d'euros pour la mise en place de mesures de réduction de la pollution.
« La collectivité veut réduire l’impact dit du dernier kilomètre, notamment pour les livraisons. Rien de concret pour l’heure mais des pistes de réflexion, comme la mise en place d’une plateforme logistique mutualisée (véhicules plus légers et moins polluants). L’innovation réside dans l’emploi prochain de drones (société ADE, à Saint-Gély-du-Fesc), qui effectueront des mesures à des hauteurs différentes sur les axes habituels » décrypte le quotidien local.
C'est d'autant plus une nouvelle encourageante que Montpellier fait partie des villes inclues dans le projet national "Ville respirable en cinq ans" qui ouvre les portes à une subvention d'un million d'euros pour la mise en place de mesures de réduction de la pollution.
« La collectivité veut réduire l’impact dit du dernier kilomètre, notamment pour les livraisons. Rien de concret pour l’heure mais des pistes de réflexion, comme la mise en place d’une plateforme logistique mutualisée (véhicules plus légers et moins polluants). L’innovation réside dans l’emploi prochain de drones (société ADE, à Saint-Gély-du-Fesc), qui effectueront des mesures à des hauteurs différentes sur les axes habituels » décrypte le quotidien local.