Ils représentent un dixième des émissions totales de CO2, soit la moitié des 20% que représente la totalité de l’industrie française. « Emmanuel Macron reçoit, mardi 8 novembre, les dirigeants des cinquante sites industriels concernés. La date choisie ne doit rien au hasard alors que se déroule en Égypte la 27e Cop consacrée au climat » nous apprend Ouest France.
Le message est subtil. Car alors que la crise Covid avait souligné l’urgence de la réindustrialisation, la crise énergétique montre elle les enjeux de la transition vers le durable. Or c’est bien le secteur secondaire qui est le plus dépendant de l’énergie en général, et du fossile en particulier. « Des engrais au ciment en passant par la métallurgie ou les raffineries, ces activités sont les héritières de la révolution industrielle. Difficile de faire une croix sur leurs activités, estime Emmanuel Macron, qui a fait de la réindustrialisation de la France et de la réussite de cette décarbonation un enjeu de souveraineté. Après avoir perdu 1 million d’emplois au cours des vingt dernières années et 2 millions en quarante ans, la France a réussi à stopper la chute.»
« Elle est, parmi les grands pays industrialisés, le pays qui a subi la plus forte désindustrialisation durant les dernières décennies », observait France Stratégie, le think tank rattaché au Premier ministre dans un rapport en 2020. Or, la marche vers la neutralité carbone donne lieu à une compétition féroce entre les grandes économies mondiales. La Chine, qui a pris une longueur d’avance dans les batteries électriques et mis à genoux l’industrie de panneaux solaires européenne, vise la neutralité carbone en 2060, contre 2050 pour l’Europe » résume avec justesse le quotidien régional.
Pour l’industrie, les économies d’énergie sont un objectif, mais ce sont surtout les innovations qui sont vues comme la possibilité de rester compétitif. Ainsi le développement du nucléaire ou de l’hydrogène sont attendus avec impatience, pour que le développement des sites industriels ne rime pas avec les émissions de CO2. D’autant qu’une industrie plus propre à portée de main, ce sont d’importantes économies d’émissions dans le domaine du transport et du fret.
Le message est subtil. Car alors que la crise Covid avait souligné l’urgence de la réindustrialisation, la crise énergétique montre elle les enjeux de la transition vers le durable. Or c’est bien le secteur secondaire qui est le plus dépendant de l’énergie en général, et du fossile en particulier. « Des engrais au ciment en passant par la métallurgie ou les raffineries, ces activités sont les héritières de la révolution industrielle. Difficile de faire une croix sur leurs activités, estime Emmanuel Macron, qui a fait de la réindustrialisation de la France et de la réussite de cette décarbonation un enjeu de souveraineté. Après avoir perdu 1 million d’emplois au cours des vingt dernières années et 2 millions en quarante ans, la France a réussi à stopper la chute.»
« Elle est, parmi les grands pays industrialisés, le pays qui a subi la plus forte désindustrialisation durant les dernières décennies », observait France Stratégie, le think tank rattaché au Premier ministre dans un rapport en 2020. Or, la marche vers la neutralité carbone donne lieu à une compétition féroce entre les grandes économies mondiales. La Chine, qui a pris une longueur d’avance dans les batteries électriques et mis à genoux l’industrie de panneaux solaires européenne, vise la neutralité carbone en 2060, contre 2050 pour l’Europe » résume avec justesse le quotidien régional.
Pour l’industrie, les économies d’énergie sont un objectif, mais ce sont surtout les innovations qui sont vues comme la possibilité de rester compétitif. Ainsi le développement du nucléaire ou de l’hydrogène sont attendus avec impatience, pour que le développement des sites industriels ne rime pas avec les émissions de CO2. D’autant qu’une industrie plus propre à portée de main, ce sont d’importantes économies d’émissions dans le domaine du transport et du fret.