Le 15 février la Commission européenne a transmis à cinq pays dont la France un « avis motivé » qui met en garde contre le non-respect des normes antipollution de l’air du dioxyde d’azote (NO2). « L'Europe lance ce "dernier avertissement" car la France n'a pas "remédié aux infractions répétées aux limites en matière de pollution atmosphérique fixées pour le dioxyde d'azote". Ce gaz est généré à 60% par les moteurs diesel en moyenne. Cette part peut atteindre 80% en ville, le long des axes routiers et dans les vallées alpines de transit, telles que la vallée de l'Arve, sur la route du tunnel du Mont-Blanc. Ce tueur invisible génère 2 à 3 fois plus de décès prématurés chaque année que les accidents de la route » explique France Nature Environnement par communiqué.
Parmi les sujets qui fâchent, le régime fiscal particulier pour le diesel est montré du doigt. De manière générale continue le texte, « la France est en queue de peloton par rapport à ses voisins européens sur les mobilités moins polluantes. Le fret ferroviaire a ainsi été divisé par 2 en 10 ans et seulement 10% des marchandises voyagent par le rail en France, alors qu'en Allemagne, il progresse et avoisine une part modale de 25%. Et la France ne se rattrape pas sur le développement des modes de déplacement actifs tels que la marche ou le vélo et le déploiement des transports collectifs doit encore progresser... »
Alors que la France depuis les Accords de Paris veut prendre une posture de locomotive dans la lutte contre le réchauffement climatique, l’appel du pied de l’UE est à prendre au sérieux. « La santé publique n'attend plus. La France n'a pas d'autres choix que d'assumer des mesures drastiques et prendre un virage assuré et rapide. Cessons le tout routier et développons les transports collectifs, la mobilité active, le fret ferroviaire et fluvial » conclue Michel Dubromel, un responsable de FNE.
Parmi les sujets qui fâchent, le régime fiscal particulier pour le diesel est montré du doigt. De manière générale continue le texte, « la France est en queue de peloton par rapport à ses voisins européens sur les mobilités moins polluantes. Le fret ferroviaire a ainsi été divisé par 2 en 10 ans et seulement 10% des marchandises voyagent par le rail en France, alors qu'en Allemagne, il progresse et avoisine une part modale de 25%. Et la France ne se rattrape pas sur le développement des modes de déplacement actifs tels que la marche ou le vélo et le déploiement des transports collectifs doit encore progresser... »
Alors que la France depuis les Accords de Paris veut prendre une posture de locomotive dans la lutte contre le réchauffement climatique, l’appel du pied de l’UE est à prendre au sérieux. « La santé publique n'attend plus. La France n'a pas d'autres choix que d'assumer des mesures drastiques et prendre un virage assuré et rapide. Cessons le tout routier et développons les transports collectifs, la mobilité active, le fret ferroviaire et fluvial » conclue Michel Dubromel, un responsable de FNE.