Lorsque l’on pense mer de plastique ou pollution des mers on a tendance à montrer du doigt les pays en développement. On s’imagine que ce sont surtout les fleuves pollués d’Asie qui se déversent dans les Océans qui sont à l’origine des continents de plastiques. Un rapport du WWF sorti vendredi 8 juin montre pourtant qu’il n’est pas nécessaire d’aller aussi loin pour comprendre la pollution des mers. « Dans un rapport publié ce vendredi, l'Organisation de protection de l'environnement dresse un constat inquiétant: la mer Méditerranée se transforme en un dangereux piège de plastique, avec des niveaux record de pollution qui mettent en danger les espèces marines et la santé humaine. Le plastique représente 95% des déchets sur les plages et en surface de la mer Méditerranée. Et ces plastiques se fragmentent, sous l'effet du soleil et de la houle » rapporte Nice Matin.
« Prenez 66 000 bennes à ordures et déversez-les dans la mer. Cela vous donnera une idée de la quantité de déchets en plastique qui échouent chaque année en Méditerranée. 500 000 tonnes de bouteilles, de sacs, de gobelets, de bouchons, de pailles. Mais ça, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Car d’après un rapport de l’association WWF, que nous dévoilons en exclusivité, jusqu’à 130 000 tonnes par an de microplastiques (des fragments inférieurs à 5 mm) finissent dans la Grande bleue. Un record dont la France est en partie responsable » écrit de son côté Le Parisien-Aujourd’hui en France, qui a eu en premier accès au rapport de l’ONG.
Le WWF montre en effet directement la France du doigt avec 66 tonnes de plastiques déversés chaque jour dans la mer Méditerranée. Un niveau qui place le pays en cinquième position des plus gros pollueurs derrière la Turquie, l’Espagne, l’Italie et l’Egypte.
La pollution de la mer Méditerranées est particulièrement inquiétante à cause des conséquences sur les poissons. Des fragments de plastiques sont découvertes dans la plupart des espèces comestibles. « On a trouvé des fibres et des microplastiques dans des huîtres et des moules mais aussi des paquets de chips et des cigarettes dans de gros poissons pélagiques. Le cas le plus extrême fut la découverte de 9 mètres de ligne de pêche, 4,5 mètres de tuyau flexible, deux pots de fleurs et plusieurs bâches dans l’estomac d’un cachalot échoué » explique le WWF, cité par Le Parisien.
« Prenez 66 000 bennes à ordures et déversez-les dans la mer. Cela vous donnera une idée de la quantité de déchets en plastique qui échouent chaque année en Méditerranée. 500 000 tonnes de bouteilles, de sacs, de gobelets, de bouchons, de pailles. Mais ça, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Car d’après un rapport de l’association WWF, que nous dévoilons en exclusivité, jusqu’à 130 000 tonnes par an de microplastiques (des fragments inférieurs à 5 mm) finissent dans la Grande bleue. Un record dont la France est en partie responsable » écrit de son côté Le Parisien-Aujourd’hui en France, qui a eu en premier accès au rapport de l’ONG.
Le WWF montre en effet directement la France du doigt avec 66 tonnes de plastiques déversés chaque jour dans la mer Méditerranée. Un niveau qui place le pays en cinquième position des plus gros pollueurs derrière la Turquie, l’Espagne, l’Italie et l’Egypte.
La pollution de la mer Méditerranées est particulièrement inquiétante à cause des conséquences sur les poissons. Des fragments de plastiques sont découvertes dans la plupart des espèces comestibles. « On a trouvé des fibres et des microplastiques dans des huîtres et des moules mais aussi des paquets de chips et des cigarettes dans de gros poissons pélagiques. Le cas le plus extrême fut la découverte de 9 mètres de ligne de pêche, 4,5 mètres de tuyau flexible, deux pots de fleurs et plusieurs bâches dans l’estomac d’un cachalot échoué » explique le WWF, cité par Le Parisien.