Sans échéancier précis ou objectif à court terme, le plan pourrait tout de même rentrer dans l’histoire. A l’image des vastes plans de reboisements qui ont donné naissance aux grandes forêts des Landes ou des forêts royales du XVIIème siècle sous la férule de Jean-Baptiste Colbert. Car si les annonces de Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, sont vraiment suivies d’effet c’est 50 millions d’arbres qui seront plantés, pour un budget de 200 millions d’euros. Et ce serait alors, d’après ses mots sur France Inter, « le plus grand plan de reboisement depuis l’après-guerre ».
« Le ministre de l'Agriculture entend ainsi donner les moyens à l'Office national des forêts d'exercer ses missions. "Il y a aujourd'hui un équilibre financier à l'ONF qui n'est plus assuré, chaque année il y a une dette qui s'accumule, a souligné Julien Denormandie. Donc il faut prendre des décisions, dont certaines résultent d'un contrat d'objectifs, avec un certain nombre de suppressions de postes. Mais dans le budget qu'on vient de faire adopter, on a augmenté une nouvelle fois les dotations d'action vis-à-vis de l'ONF" » rapporte France Bleue .
Le plan de reboisement est d’autant plus ambitieux qu’il doit tenir compte des changements climatiques et donc des évolutions des températures ou conditions météorologiques. « Prenez des futaies de frênes aujourd'hui, les frênes ont besoin d'humidité certaine, et il y a plein d'endroits où on se dit que si on replante des frênes, dans 30 ou 40 ans ils n'arriveront pas à résister », a expliqué le ministre au site spécialisé Cultivonsnous.tv.
En accompagnement de ce plan, Julien Denormandie précise que l’éducation nationale sera mise à contribution pour ajouter un aspect éducatif à l’initiative. « Permettre aux élèves d'avoir des moments où ils vont participer à ces politiques de repeuplement, de reboisement, ce serait une chance extraordinaire de pouvoir les associer (...) et de créer du lien sur les territoires (...) j'en ai parlé au ministre de l'Education » a-t-il expliqué, d’après France Bleue.
« Le ministre de l'Agriculture entend ainsi donner les moyens à l'Office national des forêts d'exercer ses missions. "Il y a aujourd'hui un équilibre financier à l'ONF qui n'est plus assuré, chaque année il y a une dette qui s'accumule, a souligné Julien Denormandie. Donc il faut prendre des décisions, dont certaines résultent d'un contrat d'objectifs, avec un certain nombre de suppressions de postes. Mais dans le budget qu'on vient de faire adopter, on a augmenté une nouvelle fois les dotations d'action vis-à-vis de l'ONF" » rapporte France Bleue .
Le plan de reboisement est d’autant plus ambitieux qu’il doit tenir compte des changements climatiques et donc des évolutions des températures ou conditions météorologiques. « Prenez des futaies de frênes aujourd'hui, les frênes ont besoin d'humidité certaine, et il y a plein d'endroits où on se dit que si on replante des frênes, dans 30 ou 40 ans ils n'arriveront pas à résister », a expliqué le ministre au site spécialisé Cultivonsnous.tv.
En accompagnement de ce plan, Julien Denormandie précise que l’éducation nationale sera mise à contribution pour ajouter un aspect éducatif à l’initiative. « Permettre aux élèves d'avoir des moments où ils vont participer à ces politiques de repeuplement, de reboisement, ce serait une chance extraordinaire de pouvoir les associer (...) et de créer du lien sur les territoires (...) j'en ai parlé au ministre de l'Education » a-t-il expliqué, d’après France Bleue.