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Pétrole, pour le FMI la chute des cours va apporter de la croissance

24/12/2014



C’est la règle du marché qui le veut, un événement économique est bien souvent une bonne nouvelle pour certains et une mauvaise pour d’autres. Ce lieu commun vaut d’autant plus pour le prix du pétrole qui réjouissait déjà nombre d’acteurs économiques, compagnies aériennes en tête. D’après le FMI, ce désastre pour les pays exportateurs pourrait permettre aux pays industrialisés de renouer avec la croissance.



La croissance mondiale pourrait être dopée par la chute des prix du baril. C’est le FMI qui le dit. Alors que les pays exportateurs de l’Opep montrent du doigt les autres producteurs comme responsables de la baisse des prix, les experts du monde entier prévoient que la baisse des prix continue. Mauvaise nouvelle pour ces pays exportateurs, les conséquences positives pour de nombreux acteurs se dessinent depuis que la tendance est à la baisse. C’est notamment le cas des compagnies aériennes qui ont annoncé tabler sur des bénéfices records tout en annonçant des baisses à venir sur le prix des billets.

Entre 0,3 et 0,8 point de croissance mondiale

« Cette faiblesse du prix du baril pourrait apporter 0,7 et 0,8 point de croissance en plus en 2015 et en 2016 au niveau mondial dans un scénario « optimiste », et 0,3 et 0,4 point de croissance supplémentaire dans un scénario plus « pessimiste », ont calculé Olivier Blanchard, l’économiste en chef du FMI, et Rabah Arezki, responsable de l’équipe de recherche sur les matières premières » lit-on dans les colonnes du journal Le Monde
 
Alor que la croissance économique est une préoccupation pour quasiment l’ensemble des économies du monde, ces variations du prix du pétrole pourraient être une bonne nouvelle. « Ces chiffres sont toutefois des simulations et non des prévisions. En octobre, le FMI avait revu à la baisse, de 0,2 point, ses prévisions de croissance pour 2015, estimant que la richesse mondiale - le produit intérieur brut (PIB) - devrait croître de 3,8 % » continue le quotidien. En revanche pour les pays producteurs, la faillite se fait menaçante en fonction de leur dépendance au secteur des hydrocarbures.
 






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