RSE Magazine
 
RSE Magazine
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Partager

Pénuries d’enseignants : un défi bien au-delà de la France

29/08/2022



Alors que le manque d’enseignants est un sujet préoccupant en France, « Le Monde » fait le point sur la situation de nos voisins européens et relève une situation similaire.



Creative Commons - Pixabay
Creative Commons - Pixabay
Regarder à côté ne résout rien mais permet au moins de prendre un peu de recul. C’est ainsi qu’en lisant Le Monde on apprend que la pénurie française d’enseignants n’est pas un cas à part  : « Les 4 000 enseignants français qui manquent à l’appel à l’issue des concours du printemps 2022 semblent un moindre mal par rapport aux situations, souvent préoccupantes, des pays voisins ».

En Allemagne, ce sont 4 400 postes qui étaient déplorés lors de la reprise des cours début aout. Au Royaume-Uni aussi le recrutement est un casse-tête relevé par la quasi-totalité des directeurs d’établissements. « En Italie, pays confronté à un fort vieillissement de sa population enseignante, 150 000 postes sont désormais occupés par des remplaçants au statut précaire. Tandis que l’agence suédoise de l’éducation, Skolverket, prévoit qu’il faudra former 153 000 enseignants d’ici à 2035, pour compenser les départs à la retraite et les changements de carrière de ceux que la profession n’intéresse plus » appuie Le Monde.

En s’appuyant sur ses correspondants dans les pays voisins, le quotidien dresse le tableau d’un secteur de l’éducation qui va mal dans la plupart des pays post industriels. Avec des solutions proposées assez proches de celles de la France : des campagnes de recrutement en baissant les critères et en favorisant des contrats courts. 

Si en Italie et au Royaume-Uni la question des salaires est montrée comme explication principale, ce n’est pas le cas en Allemagne où les enseignants sont payés entre 65 000 et 76 000 euros par an selon les niveaux pris en charge. « Mais cela ne suffit pas à attirer les candidats vers un métier jugé peu attractif, notamment à cause du manque de perspectives d’évolution au cours de la carrière. Car la faiblesse des recrutements dans les différents systèmes scolaires présente des causes communes, indépendamment des revenus perçus dans l’un ou l’autre pays. La question de l’évolution, par exemple, pèse partout, dans une époque où le monde du travail gagne en flexibilité pour de nombreux autres diplômés de l’enseignement supérieur » explique Le Monde.

Lire ici en intégralité l’article signé par les correspondants du « Monde »






Nouveau commentaire :
Facebook Twitter