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Parlant de l’avenir du TGV, la SNCF promet des « prix accessibles »

Sébastien Arnaud
16/11/2020



Le patron de la SNCF a donné une interview dans au « Figaro » sur l’avenir de la compagnie ferroviaire. Il a notamment assuré qu’après la crise du Covid, l’accent allait être mis sur des billets TGV « accessibles ».



Creative Commons - Pixabay
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La promesse a la forme d’aveux. Car quand Le Figaro  discute avec le patron de la SNCF Jean-Pierre Farandou de l’avenir du groupe et de l’après Covid, celui-ci explique viser « des prix accessibles ». Même si cette expression est utilisée après avoir souligné qu’en sortie de crise le pouvoir d’achat de nombreux français va être impacté, le PDG souligne ici un aspect évident du rapport au TGV des Français. Pour la plupart des voyageurs, ce moyen de transport est couteux et justifie souvent d’opter plutôt pour des trajets en voitures, voire même en avion. Ce qui n’est compatible ni avec les enjeux environnementaux, ni les ambitions du groupe public. 

« « J’en ai assez que l’on associe "TGV cher" à "SNCF". Ce n’est pas vrai mais l’image est là », soupire-t-il. « Pour avoir une politique de prix accessibles, il nous faut impérativement baisser nos coûts de production », explique-t-il. « C’est faisable grâce, notamment, à la maintenance prédictive et à la digitalisation industrielle, qui nous permettront de mieux utiliser nos trains. » » compile 20 Minutes  qui a lu l’interview avant sa publication lundi 16 novembre.

L’année va être sans surprise très mauvaise pour la société de transports. Le PDG parle d’une différence de cinq milliards d’euros par rapport au budget et une perte de marge opérationnelle de 4 milliards d’euros. Des pertes colossales qui annoncent une année 2021 tout aussi compliquée, compile 20 Minutes en sappuyant sur l’interview : « Globalement, chômage partiel et restrictions budgétaires ont permis d’économiser 1,5 milliard d’euros, « mais les recrutements ont été poursuivis avec 4. 000 personnes en CDI en 2020. L’an dernier, nous en avions recruté 5. 000 », remarque le dirigeant. L’Etat est venu à la rescousse de la SNCF, se félicite-t-il. Une recapitalisation « n’est pas, à ce stade, à l’ordre du jour », selon lui. « L’Etat décidera en 2021 s’il veut ou peut intervenir sur le capital de l’entreprise »».






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