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Paris-Granville : des trains au biocarburant pour une première mondiale

07/04/2021



La SNCF et la Région Normandie expérimente pendant trois mois le fonctionnement de la ligne Paris-Granville au biocarburant. C’est la première fois qu’une ligne de cette longueur est opérée grâce à un carburant 100%n végétal.



Creative Commons - Pixabay
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100% végétal pour une baisse de 60% des émissions de CO2. Sur la ligne Paris Montparnasse-Granville, la SNCF et la région Normandie lance une expérimentation inédite. « Après la route, la plante à fleur jaune creuse son sillon sur le rail. A compter du 6 avril, tous les trains de la ligne qui relie Paris Montparnasse à Granville dans la Manche carbureront au colza, en lieu et place du diesel. Lancée par la SNCF et la Région Normandie, l'expérimentation qui durera trois mois est inédite en Europe. C'est en effet la première fois que l'utilisation d'un carburant 100% d'origine végétale sera testée à cette échelle dans le domaine ferroviaire. Objectif : évaluer en vraie grandeur les performances, le niveau de consommation et le bilan énergétique d'un tel carburant qui présente un avantage majeur pour la compagnie ferroviaire. Bien qu'un peu plus onéreux, le recours au colza exige, en effet, un minimum d'investissement » raconte la SNCF. 

 

L’essai grandeur nature est effectué dans le cadre de l’objectif de sortie du diesel que le groupe ferroviaire vise à horizon 2035. « Il a été démontré sur des bancs moteurs que le système de propulsion diesel de nos trains supportait très bien l'usage de ce biocarburant. Aucune modification n'est nécessaire sinon celle qui porte sur la station-service » explique le directeur de SNCF Normandie, Jean-Philippe Dupony. 

 

En utilisant du colza à la place du diesel, il y a toujours des émissions de CO2 mais beaucoup moins. Ainsi si l’approvisionnement en biocarburant est local, c’est une baisse de 60% qui est espérée depuis le champ jusqu’à la consommation par le train. « La SNCF, qui s'est engagée à bannir les énergies fossiles à horizon 2035 et à baisser d'un tiers l'empreinte carbone de ses passagers, pourrait donc trouver dans cette solution le moyen de verdir sa flotte de 2.500 rames TER dont un quart est encore propulsé au diesel. Voire, pourquoi pas, de proposer une alternative à la très coûteuse électrification de certaines « petites lignes » (jusqu'à trois millions d'euros du kilomètre) » conclue le communiqué.








1.Posté par Claude le 07/04/2021 17:44
Mauvaise idée ! D'une part, cela prend de la surface pour l'agriculture alimentaire et de textile (le lin en Normandie par exemple), d'autre part, à cette échelle ce ne peut être que de l'agriculture chimique, donc nocif pour l'homme et l'environnement.

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