Le message est bien passé. Depuis deux jours, les critiques de membres de l’exécutif fusent sur la panne des numéros d’urgence. Les uns après les autres, des représentants du gouvernement ou de l’Élysée ont fustigé un incident aux graves conséquences. « Orange est dans le collimateur du gouvernement après la panne géante mercredi 2 juin au soir qui a paralysé les centres d'appel des pompiers, du Samu ou encore de la police. De 18 heures à minuit, les numéros d'urgence (le 15, le 17, le 18, le 112) ont été injoignables ou perturbés en France. L'opérateur a été prévenu par les services de l'État, indiquent plusieurs sources à franceinfo », lit-on sur le site de la chaine publique d’info.
De façon assez téléphonée, le gouvernement et l’Élysée cherchent à faire passer l’impression que le dossier est géré avec fermeté. Mais à en croire les éléments de franceinfo, certaines zones d’ombres devront être éclaircies. L’article cite des sources anonymes et conseillers, dont un interlocuteur qui assure que certains dirigeants d’Orange ont été mis au couant de l’incident par le gouvernement : « Dans les faits, ce sont les centres d'appels eux-mêmes qui ont d'abord signalé les premiers dysfonctionnements aux préfectures en fin d'après-midi, vers 17 heures, ces dernières ayant ensuite informé le gouvernement. Un opérateur téléphonique qui n'est pas au courant des problèmes sur son réseau, cela fait un peu désordre, et c'est sans doute ce qui a aussi alimenté cette réaction très forte de l'exécutif. En déplacement en Tunisie, le Premier ministre Jean Castex a appelé à "tirer toutes les conséquences" de cette panne survenue chez l'opérateur Orange, demandant "qu'une inspection soit diligentée pour connaître l'origine de cette défaillance". Car ce n'est pas un détail : l'État est actionnaire minoritaire d'Orange. »
Lire ici en intégralité l’article de franceinfo cité
De façon assez téléphonée, le gouvernement et l’Élysée cherchent à faire passer l’impression que le dossier est géré avec fermeté. Mais à en croire les éléments de franceinfo, certaines zones d’ombres devront être éclaircies. L’article cite des sources anonymes et conseillers, dont un interlocuteur qui assure que certains dirigeants d’Orange ont été mis au couant de l’incident par le gouvernement : « Dans les faits, ce sont les centres d'appels eux-mêmes qui ont d'abord signalé les premiers dysfonctionnements aux préfectures en fin d'après-midi, vers 17 heures, ces dernières ayant ensuite informé le gouvernement. Un opérateur téléphonique qui n'est pas au courant des problèmes sur son réseau, cela fait un peu désordre, et c'est sans doute ce qui a aussi alimenté cette réaction très forte de l'exécutif. En déplacement en Tunisie, le Premier ministre Jean Castex a appelé à "tirer toutes les conséquences" de cette panne survenue chez l'opérateur Orange, demandant "qu'une inspection soit diligentée pour connaître l'origine de cette défaillance". Car ce n'est pas un détail : l'État est actionnaire minoritaire d'Orange. »
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