L’épidémie du Covid nous l’a rappelé, la santé publique est une donnée fragile. Et les facteurs susceptibles d’influer sur cette dernière sont multiples. Une étude publiée par Environmental Research Letters montre la relation entre la baisse du nombre de population de grenouilles et l’augmentation du paludisme. « Pour la première fois, une équipe de chercheurs y met en évidence le lien entre l’effondrement d’une population animale et une crise sanitaire humaine. Et pas n’importe lesquels : d’un côté l’hécatombe provoquée par le champignon Batrachochytrium dendrobatidis (Bd), qui fait des amphibiens le groupe animal le plus menacé, selon l’Union internationale de conservation de la nature. De l’autre, le paludisme, un fléau responsable de 627 000 morts, en 2020. Les chercheurs ont mis le cap sur le Costa Rica et le Panama. Avant l’arrivée de Bd en Amérique centrale, au milieu des années 1980, ces deux pays constituaient des joyaux de biodiversité amphibienne. Le champignon y a fait un carnage : 500 espèces ont décliné, 90 autres ont purement et simplement disparu » relève Le Monde.
Pour évaluer la progression du paludisme au fur et à mesure que les populations de grenouilles, crapauds et salamandres, les chercheurs ont assimilé les données compilées au Costa Rica de 1986 à 1993 et au Panama de 1993 à 2010. « Ils ont réuni des informations, à la même échelle, sur les cas de paludisme. Le résultat est spectaculaire : trois ans après les premiers déclins importants de grenouilles, de crapauds ou de salamandres, les cas explosent et demeurent sur un plateau élevé (plus d’une personne sur mille) pendant six ans, avant de baisser » ajoute Le Monde.
Dans ce cas précis, avec une maladie issue d’insectes, le lien est évident. Mais pour les chercheurs c’est une première démonstration du lien entre animaux et santé humaine. Les auteurs annoncent ainsi travailler sur l’évaluation des effets des pesticides anti fourmis sur les oiseaux et sur la mortalité infantile.
Pour évaluer la progression du paludisme au fur et à mesure que les populations de grenouilles, crapauds et salamandres, les chercheurs ont assimilé les données compilées au Costa Rica de 1986 à 1993 et au Panama de 1993 à 2010. « Ils ont réuni des informations, à la même échelle, sur les cas de paludisme. Le résultat est spectaculaire : trois ans après les premiers déclins importants de grenouilles, de crapauds ou de salamandres, les cas explosent et demeurent sur un plateau élevé (plus d’une personne sur mille) pendant six ans, avant de baisser » ajoute Le Monde.
Dans ce cas précis, avec une maladie issue d’insectes, le lien est évident. Mais pour les chercheurs c’est une première démonstration du lien entre animaux et santé humaine. Les auteurs annoncent ainsi travailler sur l’évaluation des effets des pesticides anti fourmis sur les oiseaux et sur la mortalité infantile.