Cette COP, dite du Pacifique car présidée par les îles Fidji, est le premier sommet climatique international depuis l'annonce du retrait des États-Unis de l'Accord de Paris.
« La décision de Donald Trump de se retirer de l'Accord de Paris ne stoppe en aucun cas la dynamique internationale de lutte contre les dérèglements climatiques. Il n'y a pas de retour en arrière et il n'y aura pas de renégociation. Ce message doit être clair à la COP23 », affirme Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.
« Les États doivent redoubler d'effort. Rappelons que les contributions nationales actuellement sur la table nous mènent à environ plus 3 degrés de réchauffement. Les grands émetteurs de gaz à effet de serre comme l'Union européenne doivent revoir leurs ambitions à la hausse, et aller encore plus vite. Il n'y a pas de temps à perdre ».
Dans ce contexte, la France, qui n'a cessé de célébrer « l'esprit de Paris », endosse une responsabilité particulière pour faire avancer l'action climatique. Elle doit cesser de freiner les ambitions de l'Union européenne en termes de développement des énergies renouvelables. Ces dernières sont en effet indispensables pour permettre la sortie du charbon au niveau européen. Et sur le plan national, la France doit faire preuve d'une réelle politique de transition énergétique.
« Emmanuel Macron ne peut plus se contenter de grands discours sur la scène internationale s'il ne met pas en oeuvre de réelles mesures sur le plan national. Ce décalage grandissant entre les mots et les actes n'est plus acceptable. Sur la transition énergétique, la France est très en retard. Le développement des énergies renouvelables est complètement bloqué par la prépondérance du nucléaire dans la production d'électricité. Il faut sortir de l'incohérence française sur la politique énergétique et enclencher la fermeture de réacteurs nucléaires », explique Jean-François Julliard.
« Mais ce n'est pas la seule incohérence du gouvernement. Il y a actuellement une incapacité à engager la transition du modèle agricole vers plus de local et de durable, qui doit répondre aux enjeux climatiques. Des termes absents du discours d'Emmanuel Macron lors de la clôture de la première phase des États généraux de l'alimentation ».
« La décision de Donald Trump de se retirer de l'Accord de Paris ne stoppe en aucun cas la dynamique internationale de lutte contre les dérèglements climatiques. Il n'y a pas de retour en arrière et il n'y aura pas de renégociation. Ce message doit être clair à la COP23 », affirme Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.
« Les États doivent redoubler d'effort. Rappelons que les contributions nationales actuellement sur la table nous mènent à environ plus 3 degrés de réchauffement. Les grands émetteurs de gaz à effet de serre comme l'Union européenne doivent revoir leurs ambitions à la hausse, et aller encore plus vite. Il n'y a pas de temps à perdre ».
Dans ce contexte, la France, qui n'a cessé de célébrer « l'esprit de Paris », endosse une responsabilité particulière pour faire avancer l'action climatique. Elle doit cesser de freiner les ambitions de l'Union européenne en termes de développement des énergies renouvelables. Ces dernières sont en effet indispensables pour permettre la sortie du charbon au niveau européen. Et sur le plan national, la France doit faire preuve d'une réelle politique de transition énergétique.
« Emmanuel Macron ne peut plus se contenter de grands discours sur la scène internationale s'il ne met pas en oeuvre de réelles mesures sur le plan national. Ce décalage grandissant entre les mots et les actes n'est plus acceptable. Sur la transition énergétique, la France est très en retard. Le développement des énergies renouvelables est complètement bloqué par la prépondérance du nucléaire dans la production d'électricité. Il faut sortir de l'incohérence française sur la politique énergétique et enclencher la fermeture de réacteurs nucléaires », explique Jean-François Julliard.
« Mais ce n'est pas la seule incohérence du gouvernement. Il y a actuellement une incapacité à engager la transition du modèle agricole vers plus de local et de durable, qui doit répondre aux enjeux climatiques. Des termes absents du discours d'Emmanuel Macron lors de la clôture de la première phase des États généraux de l'alimentation ».