Le groupe lui-même présente sa démarche comme une réponse aux critiques dont il a été l’objet. « Depuis janvier 2023, plusieurs reportages sur les activités d'Orano au Niger et particulièrement sur le réaménagement de COMINAK ont été diffusés. Dans une démarche de transparence et de pédagogie les équipes d'Orano, de COMINAK et SOMAÏR ont organisé en mars 2023, un voyage de presse au Niger. L'occasion était de présenter aux 9 journalistes de l'AFP, Le Monde, Les Echos, RFI, ARTE, France24 et à leurs publics l'investissement et le professionnalisme des équipes de SOMAÏR et de COMINAK. Malgré cela, certains articles et reportages présentent volontairement nos activités de manière anxiogène avec pour certains des allégations dépourvues de preuves qui nuisent à l'image et au travail réalisé par nos collaborateurs et l'administration nigérienne. Pour mieux comprendre les sujets abordés et les décrypter, ci-dessous les réponses aux différentes interrogations », explique l’introduction du communiqué.
Une opération séduction qui se cantonne à lister l’histoire de l’entreprise au Niger : « Depuis plus de 40 ans, Orano au travers de ses filiales valorise de manière responsable (cf. certification ISO 14001) le potentiel uranifère du Niger en exploitant des gisements situés au nord-ouest du pays dans la région désertique de l'Aïr. Premier employeur privé du pays pendant près de 40 ans, les activités minières constituent un atout majeur du développement économique, social et sociétal de la région. Aujourd'hui, la mine de SOMAÏR est en exploitation et COMINAK en cours de réaménagement depuis avril 2021. Les travaux de réaménagement de COMINAK se poursuivront pendant au moins 12 ans et devraient prendre fin en 2032 ».
Quant aux réponses aux critiques et suspicions de néocolonialisme, Orano assure payer impôts, taxes, redevances et dividendes à l’État : « A ces retombées directes s'ajoutent les retombées indirectes constituées par les salaires versés aux salariés des entreprises minières au Niger et par les achats locaux effectués par ces sociétés qui ont contribué au développement de la région d'Agadez. Orano soutient l'Initiative pour la Transparence de l'Industrie Extractive (ITIE) depuis sa création en 2003 dont le NIGER est un des pays membre. A ce titre Orano publie chaque année les montants de ses paiements extractifs au Niger. »