Dans un communiqué, Humanité et Biodiversité explique qu'avec 127 états représentés, dont une soixantaine de chefs d'Etat ou de gouvernement et quelques personnalités médiatiques (Arnold Schwarzenegger, Bill Gates, Michael Bloomberg, Sean Penn, Carlos Ghosn...), l'évènement peut être considéré comme un succès politique pour Emmanuel Macron. Un grand nombre d'intervenants ont salué le « leadership » du président et sa volonté de stimuler et rassembler les initiatives.
Sans surprise, tous les intervenants ont tenu à rappeler leur volonté de s'engager pour limiter le changement climatique et atténuer ses effets mais aussi (c'est plus original) pour dire que l'on n'était pas sur la trajectoire de +2°C.
La palme oratoire revient à John Kerry (ancien secrétaire d'Etat des Etats-Unis), ovationné pour sa prise de position en faveur de l'arrêt d'investissements dans les énergies fossiles. Position suivie par plusieurs intervenants (et notamment la Banque mondiale et d'autres banques de développement, mais aussi la BNP) qui ont indiqué qu'elles allaient cesser de soutenir les investissements dans ce domaine.
On peut néanmoins regretter l'absence à la tribune des acteurs associatifs de l'environnement et des acteurs sociaux, à l'exception d'une brève intervention du réseau climat international. L'ensemble des intervenants de ce marathon (il y a eu plus de cinquante intervenants) étaient soit des responsables politiques, soit des acteurs financiers ou industriels publics ou privés.
Parmi les divers sujets qui ont fait l'objet de discussions, quatre d'entre eux paraissent devoir être soulignés.
Mobiliser des investissements privés en synergie avec les investissements publics. Le sujet le plus souvent évoqué a été celui du financement des énergies renouvelables et des infrastructures liées. C'est sans doute un domaine qui se prête bien aux innovations technologiques et aux financements privés. L'élargissement de ses financements à d'autres enjeux (alimentation, santé...) apparaît beaucoup plus problématique.
Comment changer d'échelle et passer de petits projets à des actions plus importantes ? Comment mobiliser les « gros » financements (Banques de développement, grandes entreprises) sur ces petits projets, ayant souvent un modèle économique fragile ? L'idée de créer et de proposer des « grappes » de projets a été développée en laissant la question de l'ingénierie sociale et technique en suspens.
Fixer un prix du carbone à un niveau suffisamment incitatif (40 $ par tonne). Plusieurs annonces de mise en place d'un tel mécanisme ont été faites (Chine, Amériques hors USA) et une coordination de ces initiatives se met en place.
La pollution liée aux énergies fossiles, et les problèmes de santé qui en découlent, est un problème majeur. Plusieurs intervenants ont souligné que les énergies fossiles posaient aussi le problème de la qualité de l'air et de santé.
Enfin, la journée s'est achevée sur une intervention du président E. Macron, qui a récapitulé en 12 rubriques les engagements pris. Ils seront mis sur une plateforme publique qui permettra de suivre leur réalisation.
Sans surprise, tous les intervenants ont tenu à rappeler leur volonté de s'engager pour limiter le changement climatique et atténuer ses effets mais aussi (c'est plus original) pour dire que l'on n'était pas sur la trajectoire de +2°C.
La palme oratoire revient à John Kerry (ancien secrétaire d'Etat des Etats-Unis), ovationné pour sa prise de position en faveur de l'arrêt d'investissements dans les énergies fossiles. Position suivie par plusieurs intervenants (et notamment la Banque mondiale et d'autres banques de développement, mais aussi la BNP) qui ont indiqué qu'elles allaient cesser de soutenir les investissements dans ce domaine.
On peut néanmoins regretter l'absence à la tribune des acteurs associatifs de l'environnement et des acteurs sociaux, à l'exception d'une brève intervention du réseau climat international. L'ensemble des intervenants de ce marathon (il y a eu plus de cinquante intervenants) étaient soit des responsables politiques, soit des acteurs financiers ou industriels publics ou privés.
Parmi les divers sujets qui ont fait l'objet de discussions, quatre d'entre eux paraissent devoir être soulignés.
Mobiliser des investissements privés en synergie avec les investissements publics. Le sujet le plus souvent évoqué a été celui du financement des énergies renouvelables et des infrastructures liées. C'est sans doute un domaine qui se prête bien aux innovations technologiques et aux financements privés. L'élargissement de ses financements à d'autres enjeux (alimentation, santé...) apparaît beaucoup plus problématique.
Comment changer d'échelle et passer de petits projets à des actions plus importantes ? Comment mobiliser les « gros » financements (Banques de développement, grandes entreprises) sur ces petits projets, ayant souvent un modèle économique fragile ? L'idée de créer et de proposer des « grappes » de projets a été développée en laissant la question de l'ingénierie sociale et technique en suspens.
Fixer un prix du carbone à un niveau suffisamment incitatif (40 $ par tonne). Plusieurs annonces de mise en place d'un tel mécanisme ont été faites (Chine, Amériques hors USA) et une coordination de ces initiatives se met en place.
La pollution liée aux énergies fossiles, et les problèmes de santé qui en découlent, est un problème majeur. Plusieurs intervenants ont souligné que les énergies fossiles posaient aussi le problème de la qualité de l'air et de santé.
Enfin, la journée s'est achevée sur une intervention du président E. Macron, qui a récapitulé en 12 rubriques les engagements pris. Ils seront mis sur une plateforme publique qui permettra de suivre leur réalisation.