Les milliers, voire millions d’emplois ne sont pas au rendez-vous. Dans les discours politiques, cela fait des années que la transition écologique et énergétique est présentée comme une source potentielle de croissance économique. Une dynamique vertueuse qui accompagnerait les efforts environnementaux et qui permettrait à terme de créer de l’emploi. Dans un article dédié à ce sujet, France Info se penche sur la réalité du phénomène pour proposer un état des lieux intéressant.
« Ces emplois liés à la transition écologique se répartissent en deux catégories. D'abord, les professions dites "vertes", à finalité environnementale, à l'image des gardes-forestiers ou des agents d'entretien des rivières, comme l'explique Pôle emploi. Quelque 140 000 personnes sont concernées en France (soit 0,5% de l'emploi total), d'après les derniers chiffres présentés dans le bilan environnemental 2021 de la France » commence par explique la chaine d’infos.
« Après ce premier cercle se trouvent les métiers dits "verdissants", selon l'expression utilisée par le ministère de la Transition écologique. Il s'agit d'emplois touchés par la transition, sans pour autant avoir de finalité directement environnementale. Environ 3,8 millions personnes sont concernées en France dans des secteurs variés : bâtiment, transports, industrie, recherche et développement, agriculture. Il peut s'agir de l'architecte qui se perfectionne sur les nouvelles normes environnementales, de l'ouvrier automobile qui se forme sur la maintenance de véhicules électriques ou du concepteur d'éco-emballages. Au total, les métiers verts et verdissants représentent 14,5% de l'emploi toutes professions confondues, selon le ministère » poursuit l’article.
Le constat est en tout cas clair, le seul secteur qui est véritablement porteur est celui de la rénovation énergétique des bâtiments. Il représenterait à lui seul 37% des emplois verdissants, d’après les chiffres de l’Insee. Or il s’agit de professions peu qualifiées et déjà en manque cruel de main d’œuvre. Pour les autres secteurs ou professions, les chiffres restent anecdotiques à l’échelle nationale. La révolution verte n’a pas eu lieu.
Lire en intégralité l’article de France Info
« Ces emplois liés à la transition écologique se répartissent en deux catégories. D'abord, les professions dites "vertes", à finalité environnementale, à l'image des gardes-forestiers ou des agents d'entretien des rivières, comme l'explique Pôle emploi. Quelque 140 000 personnes sont concernées en France (soit 0,5% de l'emploi total), d'après les derniers chiffres présentés dans le bilan environnemental 2021 de la France » commence par explique la chaine d’infos.
« Après ce premier cercle se trouvent les métiers dits "verdissants", selon l'expression utilisée par le ministère de la Transition écologique. Il s'agit d'emplois touchés par la transition, sans pour autant avoir de finalité directement environnementale. Environ 3,8 millions personnes sont concernées en France dans des secteurs variés : bâtiment, transports, industrie, recherche et développement, agriculture. Il peut s'agir de l'architecte qui se perfectionne sur les nouvelles normes environnementales, de l'ouvrier automobile qui se forme sur la maintenance de véhicules électriques ou du concepteur d'éco-emballages. Au total, les métiers verts et verdissants représentent 14,5% de l'emploi toutes professions confondues, selon le ministère » poursuit l’article.
Le constat est en tout cas clair, le seul secteur qui est véritablement porteur est celui de la rénovation énergétique des bâtiments. Il représenterait à lui seul 37% des emplois verdissants, d’après les chiffres de l’Insee. Or il s’agit de professions peu qualifiées et déjà en manque cruel de main d’œuvre. Pour les autres secteurs ou professions, les chiffres restent anecdotiques à l’échelle nationale. La révolution verte n’a pas eu lieu.
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