Pourquoi elle plutôt qu’une autre ? Parce qu’elle est efficace et a permis des avancées concrètes. La charismatique Claire Nouvian a reçu le 23 avril à San Francisco le prix Goldman. Le prix environnemental le plus prestigieux du monde – sorte de de Nobel de l’environnement – la met à l’honneur comme la deuxième Française à le revoir. Avant elle, en 1992, Christine Jean l’avait reçu pour sa lutte contre des projets de barrages.
« Distinguée, entre autres, en tant que Femme en or de l’environnement, en 2012 ; de l’ordre national du Mérite, l’année suivante ; puis Prix de l’océan décerné pour son sens politique par une fondation américaine, en 2017, si la madone des poissons se fait autant remarquer, ce n’est en réalité pas tant pour sa combativité, pour sa capacité de travail hors norme ou pour sa rigueur dans l’expertise scientifique. Non, si Claire Nouvian récolte autant de lauriers, c’est surtout parce qu’elle remporte les campagnes qu’elle mène. Et sur le terrain de la lutte en faveur de l’environnement, il s’agit hélas d’un fait rare » écrit Le Monde. Dans un domaine où le militantisme est souvent vain, mettre à l’honneur et donner des moyens ( le prix est doté de 200 000 dollars) à ceux qui agissent en lobbyistes efficaces est un argument de taille.
A son palmarès, Claire Nouvian peut afficher l’interdiction européenne de pêcher en dessous de 800 mètres de profondeur. « Une bataille livrée sans grands moyens, avec sa petite équipe, pendant plus de quatre ans. D’abord journaliste et documentariste, Claire Nouvian, qui a grandi entre Alger, le 16e arrondissement de Paris et Hongkong, parle six langues et apparaît très à l’aise à n’importe quelle tribune pour peu qu’il y soit question d’océan, de pêche et de poisson, solide dans son argumentation, alternant charme et indignation non feinte » continue le quotidien.
Lire ici en intégralité son portrait sur le site du journal Le Monde
« Distinguée, entre autres, en tant que Femme en or de l’environnement, en 2012 ; de l’ordre national du Mérite, l’année suivante ; puis Prix de l’océan décerné pour son sens politique par une fondation américaine, en 2017, si la madone des poissons se fait autant remarquer, ce n’est en réalité pas tant pour sa combativité, pour sa capacité de travail hors norme ou pour sa rigueur dans l’expertise scientifique. Non, si Claire Nouvian récolte autant de lauriers, c’est surtout parce qu’elle remporte les campagnes qu’elle mène. Et sur le terrain de la lutte en faveur de l’environnement, il s’agit hélas d’un fait rare » écrit Le Monde. Dans un domaine où le militantisme est souvent vain, mettre à l’honneur et donner des moyens ( le prix est doté de 200 000 dollars) à ceux qui agissent en lobbyistes efficaces est un argument de taille.
A son palmarès, Claire Nouvian peut afficher l’interdiction européenne de pêcher en dessous de 800 mètres de profondeur. « Une bataille livrée sans grands moyens, avec sa petite équipe, pendant plus de quatre ans. D’abord journaliste et documentariste, Claire Nouvian, qui a grandi entre Alger, le 16e arrondissement de Paris et Hongkong, parle six langues et apparaît très à l’aise à n’importe quelle tribune pour peu qu’il y soit question d’océan, de pêche et de poisson, solide dans son argumentation, alternant charme et indignation non feinte » continue le quotidien.
Lire ici en intégralité son portrait sur le site du journal Le Monde