En parallèle de la question de l’autorisation des OGM se pose celle de la contamination des autres types de cultures. En effet, les écologistes n’ont eu de cesse de rappeler qu’un champ d’OGM, à cause du vent et d’autres phénomènes naturels, peut dans bien des cas contaminer les cultures environnantes. C’est pour cette raison que les ONG alertent continuellement sur le référencement des cas de contamination.
Les associations Greenpeace et GeneWatch se sont attelées à ce travail avec une enquête intitulée « GM Contamination Register ». Les résultats ont été publiés dans l’International Journal of Food Contamination. Il apparait qu’avec 24 cas, la France est classée troisième juste derrière les Etats-Unis (27 cas) et l’Allemagne (37 cas).
Les associations Greenpeace et GeneWatch se sont attelées à ce travail avec une enquête intitulée « GM Contamination Register ». Les résultats ont été publiés dans l’International Journal of Food Contamination. Il apparait qu’avec 24 cas, la France est classée troisième juste derrière les Etats-Unis (27 cas) et l’Allemagne (37 cas).
Surveillance variable
Les résultats peuvent surprendre à prime abord puisque la France est un des pays où les autorités et populations sont les moins enclines à développer les cultures d’OGM. En réalité ces résultats s’expliquent par le fait que, justement, la France est un des pays où la surveillance des zones contaminées est la plus poussée. De manière générale, explique Le Journal de l’’Environnement, « l’UE dispose d’un Système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) unique au monde, qui recense tout cas de contamination GM en Europe. En raison de règles strictes sur l’étiquetage, la surveillance y est plus exhaustive qu’ailleurs. Bien que grands producteurs d’OGM, le Brésil n’a ainsi recensé que 8 cas de contaminations en 16 ans, l’Argentine un seul! »
L’enquête révèle par ailleurs que ce sont les cultures de riz qui sont les plus touchées par ces situations de contamination. « Sur les 396 recensées depuis 1997, 34% le concernent » explique le site spécialisé.
L’enquête révèle par ailleurs que ce sont les cultures de riz qui sont les plus touchées par ces situations de contamination. « Sur les 396 recensées depuis 1997, 34% le concernent » explique le site spécialisé.