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Le souhait de la Commission européenne de renationaliser et d’accélérer la procédure d'autorisation des OGM importés en Europe et destinés à l'alimentation humaine et animale, n’a pas été du gout du Parlement européen qui a voté en faveur du rapport du député La Via.
Un communiqué des Verts et de l’Alliance Libre Européenne (ALE) revient sur les enjeux d’une telle décision.
« Agir dans l’intérêt général »
Pour Michèle Rivasi, la Vice-Présidente Verts-ALE, également membre de la Commission environnement et santé publique : « Le Parlement européen a agi dans l'intérêt général en refusant la proposition de la Commission qui aurait conduit à la renationalisation de la procédure d'autorisation des OGM au sein de l'Union européenne et à une accélération de leur mise sur le marché ». Elle ajoute que « rejeter la proposition de la Commission ne suffit cependant pas. Nous réjouissons donc du soutien des eurodéputés à notre amendement visant à contraindre la Commission à déposer une nouvelle proposition malgré son opposition. »
Quant à José Bové, membre de la Commission de l'Agriculture et du Développement Rural, il explique : « Nous attendons du Président de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker, qu'il fournisse une réelle évaluation sanitaire, environnementale et socio-économique comme le demandent les ministres de l'Environnement depuis décembre 2008 ainsi qu'une nouvelle procédure de décision des États, pourquoi pas à la majorité simple ».
Il précise : « Ceci aurait du sens. Par cohérence politique, nous déposons aujourd'hui, avec d'autres groupes politiques et dans le cadre des compétences du Parlement, , une demande de rejet de l'autorisation à l'importation proposée par la Commission d'un maïs de la firme Monsanto résistant à deux herbicides dont le très dangereux Round-Up. »
Quant à José Bové, membre de la Commission de l'Agriculture et du Développement Rural, il explique : « Nous attendons du Président de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker, qu'il fournisse une réelle évaluation sanitaire, environnementale et socio-économique comme le demandent les ministres de l'Environnement depuis décembre 2008 ainsi qu'une nouvelle procédure de décision des États, pourquoi pas à la majorité simple ».
Il précise : « Ceci aurait du sens. Par cohérence politique, nous déposons aujourd'hui, avec d'autres groupes politiques et dans le cadre des compétences du Parlement, , une demande de rejet de l'autorisation à l'importation proposée par la Commission d'un maïs de la firme Monsanto résistant à deux herbicides dont le très dangereux Round-Up. »