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Il en aura fallu des années pour que le tort soit rétabli. Quinze œuvres d’art qui avaient été volées par les nazis à des familles juives vont être restituées par l’Etat français. « Le Parlement s'apprête à autoriser mardi 15 février au soir ce retour. L'Assemblée nationale l'a adoptée à l'unanimité le 25 janvier, sous les yeux des familles ou de leurs représentants en tribune. C'est donc au tour du Sénat dominé par la droite d'approuver ce texte qui permet de déroger au principe d'inaliénabilité des collections publiques. Selon la rapporteure au Palais du Luxembourg Béatrice Gosselin (LR), la loi aura une «portée majeure du point de vue de la reconnaissance et de la réparation de la Shoah». Car les spoliations «ont été, quelle que soit la forme qu'elles aient pu prendre - vol, pillage, confiscation, vente sous la contrainte -, l'un des volets de la politique d'anéantissement des juifs d'Europe conduite par le régime nazi» et «sans en être l'instigateur, le régime de Vichy a également collaboré à ces crimes de manière active» », rapporte Le Figaro.
Les œuvres qui étaient exposées dans différents musées dont Orsay et Le Louvres vont être décrochées et restituées aux descendants des propriétaires spoliés. « Pour 13 des 15 œuvres, les ayants droit ont été identifiés par la Commission pour l'indemnisation des victimes de spoliations (CIVS), créée en 1999. La France a longtemps été accusée de retard par rapport à plusieurs voisins européens en matière de réparation. Une mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 a été créée au sein du ministère de la Culture il y a deux ans » nous apprend le quotidien.
Le gouvernement estime qu’une centaine de milliers d’œuvres d’art ont été pillées en France durant la seconde guerre. Plus de la moitié ont été récupérées en Allemagne et renvoyées en France tandis qu’environ 45 000 ont été restituées à leurs propriétaires. « Environ 2.200 ont été sélectionnés et confiés à la garde des musées nationaux (œuvres «MNR» pouvant être restituées par simple décision administrative) et le reste (environ 13.000 objets) a été vendu par l'administration des Domaines au début des années 1950. De nombreuses œuvres spoliées sont ainsi retournées sur le marché de l'art. Jusqu'au milieu des années 1990, la question de la restitution a été passée sous silence, jusqu'à la chute du bloc soviétique et à l'ouverture de nouvelles archives. En juillet 1995, le président Jacques Chirac ouvrait une nouvelle page en reconnaissant la responsabilité de l'État français dans la déportation des juifs de France. Une «loi-cadre»pourrait faciliter les restitutions dans les années à venir, sans besoin d'une autorisation au cas par cas du législateur » conclue Le Figaro.
Les œuvres qui étaient exposées dans différents musées dont Orsay et Le Louvres vont être décrochées et restituées aux descendants des propriétaires spoliés. « Pour 13 des 15 œuvres, les ayants droit ont été identifiés par la Commission pour l'indemnisation des victimes de spoliations (CIVS), créée en 1999. La France a longtemps été accusée de retard par rapport à plusieurs voisins européens en matière de réparation. Une mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 a été créée au sein du ministère de la Culture il y a deux ans » nous apprend le quotidien.
Le gouvernement estime qu’une centaine de milliers d’œuvres d’art ont été pillées en France durant la seconde guerre. Plus de la moitié ont été récupérées en Allemagne et renvoyées en France tandis qu’environ 45 000 ont été restituées à leurs propriétaires. « Environ 2.200 ont été sélectionnés et confiés à la garde des musées nationaux (œuvres «MNR» pouvant être restituées par simple décision administrative) et le reste (environ 13.000 objets) a été vendu par l'administration des Domaines au début des années 1950. De nombreuses œuvres spoliées sont ainsi retournées sur le marché de l'art. Jusqu'au milieu des années 1990, la question de la restitution a été passée sous silence, jusqu'à la chute du bloc soviétique et à l'ouverture de nouvelles archives. En juillet 1995, le président Jacques Chirac ouvrait une nouvelle page en reconnaissant la responsabilité de l'État français dans la déportation des juifs de France. Une «loi-cadre»pourrait faciliter les restitutions dans les années à venir, sans besoin d'une autorisation au cas par cas du législateur » conclue Le Figaro.