Non merci, ont répondu les Suisses à la proposition de sortie du nucléaire. Invités à voter dimanche 27 novembre pour la sortie du nucléaire d’ici 2029 et la limitation à 45 ans de la durée de vie des centrales locales, ils ont dit non à 54,2%. « La participation a été de 44 %. Le texte proposait de limiter à 45 ans la durée de vie des centrales nucléaires suisses. Celles-ci, au nombre de quatre, comprennent cinq réacteurs. Le nucléaire représente en moyenne 40 % du courant produit en Suisse » explique le journal Le Monde .
« Quelques cantons francophones, dont celui de Genève, ainsi que le canton de Bâle, réputé pour son penchant écologique, ont dit « oui » au référendum. Tous les autres l’ont refusé, y compris ceux qui ont une centrale à proximité. Les électeurs de Leibstadt ont ainsi rejeté la sortie du nucléaire à 90 %, alors que leur commune abrite une centrale mise en service en 1984, actuellement à l’arrêt en raison de problèmes sur des éléments combustibles » continue le quotidien, nuançant ainsi les résultats à l’échelle nationale.
« Quelques cantons francophones, dont celui de Genève, ainsi que le canton de Bâle, réputé pour son penchant écologique, ont dit « oui » au référendum. Tous les autres l’ont refusé, y compris ceux qui ont une centrale à proximité. Les électeurs de Leibstadt ont ainsi rejeté la sortie du nucléaire à 90 %, alors que leur commune abrite une centrale mise en service en 1984, actuellement à l’arrêt en raison de problèmes sur des éléments combustibles » continue le quotidien, nuançant ainsi les résultats à l’échelle nationale.
Sortir pourquoi pas, mais pas comme ça
« Les électeurs helvètes n’ont pas été sensibles aux arguments des écologistes, qui estimaient qu’il y avait urgence à arrêter des centrales vieillissantes afin d’éviter les risques d’accident. Doris Leuthard, la ministre de l’environnement, opposée à ce référendum comme l’ensemble du gouvernement, s’est déclarée « soulagée ». La conseillère fédérale craignait qu’une victoire du oui entraîne un recours aux importations d’énergie venue de l’étranger, notamment des énergies fossiles, qui auraient alourdi le bilan carbone de la Suisse » poursuit Le Monde.
Les écologistes suisses ne s’avouent pas battu pour autant et estime que le résultat est positif puisque en 2003 le même référendum avait été rejeté par deux tiers des votants. De fait les mentalités ont largement évoluées puisque la sortie apparait comme un objectif largement partagé. C’est plutôt sur le calendrier et les alternatives que la discussion se focalise désormais.
Les écologistes suisses ne s’avouent pas battu pour autant et estime que le résultat est positif puisque en 2003 le même référendum avait été rejeté par deux tiers des votants. De fait les mentalités ont largement évoluées puisque la sortie apparait comme un objectif largement partagé. C’est plutôt sur le calendrier et les alternatives que la discussion se focalise désormais.