Le dernier des 30 requins-marteaux n’a pas échappé au sort des autres. Le 25 avril, l’aquarium de Boulogne-sur-Mer a annoncé que tous ces animaux étaient morts. Lundi 29 avril, l’association Sea Shepherd annonce de son côté qu’elle porte plainte contre Nauticaà. L’association assure que la plainte va être déposée pour « sévices graves et non respect de la réglementation sur la détention des animaux sauvages en captivité, ayant entrainé la mort ». « En 2011, Nausicaá avait reçu vingt requins-marteaux originaires d’Australie. Très vite, un champignon s’était développé au sein du groupe. Les animaux « s’attaquaient entre eux », avait indiqué Philippe Valette, le directeur de l’aquarium, au Monde. Après ces multiples combats, un seul requin avait survécu. Nausicaá avait alors engagé de grands travaux avant de faire venir dix nouveaux bébés d’Australie en avril 2018. Mais le problème avait refait surface : le champignon s’était propagé à nouveau. Encore une fois, seul un animal s’en était sorti » raconte Le Figaro.
Dans son communiqué, l’ONG démontre qu’elle rebondit sur l’épisode pour dénoncer le principe même de l’aquarium touristique. « Seul l’appât du gain, couplé à une incompétence et une irresponsabilité flagrantes peuvent expliquer cette hécatombe. L’alibi de la protection pour justifier une exploitation commerciale d’espèce menacée est insupportable. Contrairement aux mensonges de l’industrie de la captivité, la vie n’est ni plus douce ni plus longue pour les animaux détenus. Ce n’est pas leur premier coup d’essai. Ce qui est insupportable pour nous, c’est de se servir de ces animaux dans un but commercial, ce qui représente la deuxième plus grande menace des requins-marteaux après le braconnage », attaque le communiqué de l’association.
Au-delà des éventuelles responsabilités de l’encadrement de l’aquarium, l’association cherche à faire le procès de la captivité. Une direction que la justice ne pourra évidemment prendre puisque ces structures sont autorisées. « Sea Shepherd a également demandé au procureur de la République de perquisitionner les locaux de Nausicaá, d’auditionner un expert animalier spécialiste de l’espèce, de vérifier «la légalité des conditions dans lesquelles les requins-marteaux ont été prélevés dans leur milieu naturel» » poursuit Le Figaro.
Dans son communiqué, l’ONG démontre qu’elle rebondit sur l’épisode pour dénoncer le principe même de l’aquarium touristique. « Seul l’appât du gain, couplé à une incompétence et une irresponsabilité flagrantes peuvent expliquer cette hécatombe. L’alibi de la protection pour justifier une exploitation commerciale d’espèce menacée est insupportable. Contrairement aux mensonges de l’industrie de la captivité, la vie n’est ni plus douce ni plus longue pour les animaux détenus. Ce n’est pas leur premier coup d’essai. Ce qui est insupportable pour nous, c’est de se servir de ces animaux dans un but commercial, ce qui représente la deuxième plus grande menace des requins-marteaux après le braconnage », attaque le communiqué de l’association.
Au-delà des éventuelles responsabilités de l’encadrement de l’aquarium, l’association cherche à faire le procès de la captivité. Une direction que la justice ne pourra évidemment prendre puisque ces structures sont autorisées. « Sea Shepherd a également demandé au procureur de la République de perquisitionner les locaux de Nausicaá, d’auditionner un expert animalier spécialiste de l’espèce, de vérifier «la légalité des conditions dans lesquelles les requins-marteaux ont été prélevés dans leur milieu naturel» » poursuit Le Figaro.