Et le CESE inventa la démocratie et la représentation du peuple. « Le Comité économique et social européen (CESE) a adopté une résolution dans laquelle il fait valoir que les acteurs de la société civile organisée peuvent apporter une contribution des plus précieuses aux plans nationaux pour la reprise et la résilience, et qu'elle doit avoir voix au chapitre dans ce processus » s’enthousiasme l’institution par communiqué.
Si l’idée part d’une bonne intuition, elle est pleine d’enseignement et de réalisme sur le fait que les instances européennes fonctionnent très loin des personnes qu’elles représentent. « Les plans nationaux pour la reprise et la résilience seront d'autant plus efficaces et opérants que l'on y associera rapidement, et dans une large mesure, la société civile organisée. C'est là un des principaux messages adressés par le CESE dans la résolution intitulée « Participation de la société civile organisée aux plans nationaux pour la reprise et la résilience - Ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas » qu'il a adoptée lors de sa session plénière de février, et qui a été présentée dans le cadre d'un débat réunissant Mme Christa Schweng, la présidente du CESE, et M. Johannes Hahn, commissaire européen chargé du budget et de l'administration ».
« Le règlement relatif à la facilité pour la reprise et la résilience encourage de vastes consultations, des échanges nourris, ainsi que la communication avec les collectivités locales et régionales à toutes les étapes de la mise en œuvre. Cette démarche permettra aux acteurs de s'approprier les plans, ce qui contribuera au succès de leur mise en œuvre. Plus précisément, les États membres doivent nous informer de la manière dont votre contribution, en tant que représentants de la société civile, a été prise en compte dans leur plan » explique Johannes Hahn. Sans mentionner le Parlement européen, qui a pourtant ce rôle de représentation.