Méthanisation. Photo DR paysan-breton.fr
Les 7 et 8 novembre se sont tenues les Rencontres nationales pour le développement du biogaz. L’événement avait pour vocation de lancer les réflexions autour du développement de la filière.
Au lendemain de cet événement, l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie), qui participait aux Rencontres, publie une estimation des gisements « potentiels des ressources utilisables en méthanisation à l’horizon 2030 ».
Au lendemain de cet événement, l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie), qui participait aux Rencontres, publie une estimation des gisements « potentiels des ressources utilisables en méthanisation à l’horizon 2030 ».
Ressources utilisables
Afin dévaluer le potentiel national, l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie a listé les ressources utilisables dès maintenant pour la méthanisation. En premier lieu l’institution publique montre que les ressources agricoles avec les affluents d’élevage, les résidus de cultures et les cultures intermédiaires à vocation énergétique, peuvent déjà être utilisées dans le processus de création d’énergie. Les ressources d’industrie agro-alimentaires et de l’assainissement peuvent aussi être utiles à la méthanisation.
La seconde partie des ressources utilisables sans recherches plus poussées concerne les déchets. Qu’il s’agisse des déchets verts, organiques des ménages ou des commerces et petites entreprises.
Pour que ces différentes pistes soient exploitées, aucune expérience supplémentaire n’est à mener. Des efforts logistiques doivent être faits pour la récupération et l’exploitation de ces ressources déjà disponibles.
La seconde partie des ressources utilisables sans recherches plus poussées concerne les déchets. Qu’il s’agisse des déchets verts, organiques des ménages ou des commerces et petites entreprises.
Pour que ces différentes pistes soient exploitées, aucune expérience supplémentaire n’est à mener. Des efforts logistiques doivent être faits pour la récupération et l’exploitation de ces ressources déjà disponibles.
Ressources utilisables mais en phase d’expérimentation
Une autre catégorie de ressources utilisables a été identifiée par l’ADEME. Ces pistes de réflexion sont mises en avant pour que souligner le potentiel de la méthanisation. Il s’agit des algues vertes, des micro-algues, de l’herbe et des déchets végétaux de bord de routes, des prairies ainsi que des productions agricoles de fruits et légumes.
Les estimations pour cette dernière catégorie sont « difficiles » à estimer, soit parce que les procédés sont en cours d’expérimentation, soit parce que les quantités disponibles ne sont pas précisément connues.
Les estimations pour cette dernière catégorie sont « difficiles » à estimer, soit parce que les procédés sont en cours d’expérimentation, soit parce que les quantités disponibles ne sont pas précisément connues.
130 millions de tonnes de Matière Brute
Les résultats de l’enquête de l’ADEME, affirment que « le gisement global mobilisable d’ici 2030 pour la méthanisation a (…) été évalué à 130 millions de tonnes de Matière Brute soit 56 TWh d’énergie primaire en production de biogaz. » 90% de ces ressources sont des matières agricoles.
Ces chiffres ne correspondent qu’à « 30% du gisement net disponible ». En prenant en compte l’ensemble des ressources considérées dans l’étude, le potentiel est estimé à environ 185TWh.
« En intégrant des ressources comme l'herbe de fauche de bord de route, les prairies naturelles et les CIVE d'été (Culture Intermédiaire à Vocation Energétique qui se situe entre la récolte d'une culture principale et le semis de la suivante) et ce, dans certaines conditions d'évolution des pratiques agricoles et utilisations des terres, le gisement net disponible pourrait atteindre les 240 TWh et le gisement mobilisable dépasser les 70 TWh à l'horizon 2030 » explique l’ADEME.
Ces chiffres ne correspondent qu’à « 30% du gisement net disponible ». En prenant en compte l’ensemble des ressources considérées dans l’étude, le potentiel est estimé à environ 185TWh.
« En intégrant des ressources comme l'herbe de fauche de bord de route, les prairies naturelles et les CIVE d'été (Culture Intermédiaire à Vocation Energétique qui se situe entre la récolte d'une culture principale et le semis de la suivante) et ce, dans certaines conditions d'évolution des pratiques agricoles et utilisations des terres, le gisement net disponible pourrait atteindre les 240 TWh et le gisement mobilisable dépasser les 70 TWh à l'horizon 2030 » explique l’ADEME.