Financer une exposition ou un musée ne suffit plus. Les grandes entreprises qui dépensent beaucoup d’argent dans le mécénat ne peuvent plus se contenter de ce type d’actions. Car si le financement de causes ou de structures culturels est toujours encouragé, il est aussi systématiquement la base d’une réflexion entre l’image et les actes. Le cas le plus emblématique est certainement celui de la famille Sackler. Ces médecins reconverti dans le secteur pharmaceutique ont financé coups de millions des musées du monde entier. Ils ont ensuite défrayé la chronique pour une crise sanitaire terrible avec des antidouleurs qui ont causé des overdoses.
Depuis, les musées ont tourné le dos à leur bienfaiteur. Sous pression de militants, ils ont compris que dans l’opinion publique, ils seraient considéré comme complices d’ « artwasing » - blanchiment d’image par l’art. « Le Guggenheim, qui avait reçu un don de 9 millions de dollars, comme la Tate, le British Museum et le Metropolitan Museum, a déclaré ne plus accepter les libéralités de la famille. La National Portrait Gallery, à Londres, a renoncé à une promesse de don d’un million de livres sterling. Toutes ont compris que leur image, associée à une famille coupable de cupidité mortelle, risquait d’être sérieusement ternie » explique Le Monde.
Dans un long article à propos des mécène de l’art, le quotidien français montre que les mentalités ont changé. Désormais, lorsqu’une entreprise ou un groupe veut associer son nom à un projet culturel, les organismes et organisations qui ont besoin de financement n’hésitent plus désormais à refuser des sommes rondelettes, craignant que leur image soit altérée par ricochet. C’est notamment le cas des JO de Paris qui ont renoncé au partenariat de Total à cause de son activité. Moins évident que le cas de Sackler, les financement du pétrolier restent cependant courant dans les milieu artistiques.
« En mars 2018, les membres de l’association anti-énergie fossile 350.org s’allongeaient, entièrement vêtus de noir, au pied du Radeau de la Méduse pour protester contre le mécénat de Total au Louvre. Sans succès. Ni le Louvre ni Versailles, autres bénéficiaires des largesses de la compagnie, ne semblent prêts à se passer des subsides du pétrolier. Et ce ne sont pas les seuls. Entre 2014 et 2017, le Palais de Tokyo a accepté son soutien pour un programme de prospection des scènes asiatiques, circonscrit aux seuls pays où la firme est présente. Quant au don de 100 millions d’euros promis par la multinationale pour la reconstruction de Notre-Dame, il n’a pas fait polémique » ajoute Le Monde.
Depuis, les musées ont tourné le dos à leur bienfaiteur. Sous pression de militants, ils ont compris que dans l’opinion publique, ils seraient considéré comme complices d’ « artwasing » - blanchiment d’image par l’art. « Le Guggenheim, qui avait reçu un don de 9 millions de dollars, comme la Tate, le British Museum et le Metropolitan Museum, a déclaré ne plus accepter les libéralités de la famille. La National Portrait Gallery, à Londres, a renoncé à une promesse de don d’un million de livres sterling. Toutes ont compris que leur image, associée à une famille coupable de cupidité mortelle, risquait d’être sérieusement ternie » explique Le Monde.
Dans un long article à propos des mécène de l’art, le quotidien français montre que les mentalités ont changé. Désormais, lorsqu’une entreprise ou un groupe veut associer son nom à un projet culturel, les organismes et organisations qui ont besoin de financement n’hésitent plus désormais à refuser des sommes rondelettes, craignant que leur image soit altérée par ricochet. C’est notamment le cas des JO de Paris qui ont renoncé au partenariat de Total à cause de son activité. Moins évident que le cas de Sackler, les financement du pétrolier restent cependant courant dans les milieu artistiques.
« En mars 2018, les membres de l’association anti-énergie fossile 350.org s’allongeaient, entièrement vêtus de noir, au pied du Radeau de la Méduse pour protester contre le mécénat de Total au Louvre. Sans succès. Ni le Louvre ni Versailles, autres bénéficiaires des largesses de la compagnie, ne semblent prêts à se passer des subsides du pétrolier. Et ce ne sont pas les seuls. Entre 2014 et 2017, le Palais de Tokyo a accepté son soutien pour un programme de prospection des scènes asiatiques, circonscrit aux seuls pays où la firme est présente. Quant au don de 100 millions d’euros promis par la multinationale pour la reconstruction de Notre-Dame, il n’a pas fait polémique » ajoute Le Monde.