Le gouvernement a confirmé l’information donnée par Les Echos. Il y aura bien un malus pour les véhicules les plus lourds. Par amendement dans le projet de loi des finances 2021, cette initiative vient réagir à la tendance globale d’augmentation des gabarits du parc automobile. « L’alourdissement du parc automobile, c’est plus de matériaux et d’énergie consommés, plus de pollution, moins d’espace public disponible. Le malus au poids que nous instaurons est un signal fort et nécessaire pour mieux prendre en compte l’empreinte écologique des véhicules les plus lourds » a déclaré la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili.
Les chiffres parlent d’eux-même. Depuis 2010, le poids moyen des voitures a augmenté de 7% pour les moteurs diesel et de 14% pour les essences. Ce qui, pour ces derniers, représente 100 kilos par véhicule. Une évolution qui a des conséquences sur les émissions de CO2.
Du point de vue politique, cet amendement est une victoire pour la ministre de la Transition qui avait pris une position différente de celle du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Fin septembre, à propos de cette taxe sur les véhicules lourds, il avait assuré que « Dans le contexte économique actuel, je ne veux aucune augmentation d’impôt et je veux protéger les emplois industriels, les usines et le pouvoir d’achat des Français.»
« Sur ce point, la Convention citoyenne voulue par Emmanuel Macron avait, en effet, proposé de « renforcer très fortement le malus sur les véhicules polluants et d’introduire le poids comme un des critères à prendre en compte », avec des exemptions pour les familles nombreuses dans ses 150 propositions dévoilées avant l’été. La convention réclamait précisément une taxation de 10 € par kilos au-delà de 1 400 kg » appuie Ouest France. Quant à l’impact sur les stratégies industrielles, il ne devrait pas être majeur. La plupart des SUV en vogue ne dépassant pas les 1,5 tonne à vide.
Les chiffres parlent d’eux-même. Depuis 2010, le poids moyen des voitures a augmenté de 7% pour les moteurs diesel et de 14% pour les essences. Ce qui, pour ces derniers, représente 100 kilos par véhicule. Une évolution qui a des conséquences sur les émissions de CO2.
Du point de vue politique, cet amendement est une victoire pour la ministre de la Transition qui avait pris une position différente de celle du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Fin septembre, à propos de cette taxe sur les véhicules lourds, il avait assuré que « Dans le contexte économique actuel, je ne veux aucune augmentation d’impôt et je veux protéger les emplois industriels, les usines et le pouvoir d’achat des Français.»
« Sur ce point, la Convention citoyenne voulue par Emmanuel Macron avait, en effet, proposé de « renforcer très fortement le malus sur les véhicules polluants et d’introduire le poids comme un des critères à prendre en compte », avec des exemptions pour les familles nombreuses dans ses 150 propositions dévoilées avant l’été. La convention réclamait précisément une taxation de 10 € par kilos au-delà de 1 400 kg » appuie Ouest France. Quant à l’impact sur les stratégies industrielles, il ne devrait pas être majeur. La plupart des SUV en vogue ne dépassant pas les 1,5 tonne à vide.