Malgré le contexte international, l’élection présidentielle reste d’actualité

Les présidentielles se succèdent mais ne se ressemblent pas. Et s’il est vrai que chaque scrutin a eu ses surprises, en 2022 il aura lieu dans un contexte de guerre aux portes d’une Union européenne présidée par la France. Une situation telle que la remise en question du calendrier électoral est sur la table. « Selon notre enquête “YouGov”, une majorité de Français ne souhaite pas le report de l’élection présidentielle en raison de la crise ukrainienne. Interrogés lundi 28 février et mardi 1er mars, ils sont 63% à s’opposer à tout report et à considérer que l’élection présidentielle peut se tenir, malgré le contexte international. 25% des sondés se prononcent, eux, pour son report.
À propos de la candidature d’Emmanuel Macron, qui ne cesse d’être repoussée depuis plusieurs semaines à cause de la crise, ils sont 54% à considérer que son rôle de chef de guerre est compatible avec celui de candidat à la présidentielle. 35% seulement estiment qu’il ne peut gérer les deux en même temps » rapporteLe Huffington Post.
 
Alors que l’on peut s’interroger sur les fruits ou du moins les conséquences politiques d’une telle crise internationale à quelques semaines de l’élection, le sondage commandé par le média en ligne ne laisse pas apparaitre un changement monumental de perception dans l’opinion publique. Des données du sondage sur un millier de personnes qui contredisent certains articles de la presse internationale commente.
 
 « Si les Français sont très satisfaits du train de sanctions pris au niveau européen, impulsé par Emmanuel Macron, qui assure la présidence tournante de l’UE (72%), ils sont 44% à lui faire confiance pour gérer la crise en Ukraine et 47% à ne pas avoir confiance en lui dans ce dossier. Ce qui donne une opinion publique très divisée sur sa personnalité et son rôle dans le conflit, alors même que ses mesures sont saluées. 51% estiment qu’il a “bien” géré la crise, notamment au cours de ce week-end où l’Europe a été au centre du jeu. Ils n’étaient que 35% à le penser avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, alors que ses efforts diplomatiques n’ont pas pu empêcher la guerre. Preuve que la riposte européenne a été appréciée, même si la confiance en lui n’est pas unanime. Les Français sont surtout, de toute façon, très inquiets de la situation (85%, deux points de plus que le 25 février) et en large soutien à la population ukrainienne (83%) » précise Le Huffington Post.