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On aura beau jeu de souligner une fois de plus la rupture entre les urbains et les ruraux. Mais avec des déclarations à l’emporte-pièce, la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon tend le bâton pour se faire battre. « Dans son discours de clôture de la concertation portant sur « Habiter la ville de demain », prononcé ce 14 octobre, Emmanuelle Wargon explique que cette quête « répond à une recherche de confort, d'espace extérieur à soi, de faire du logement son cocon, peut-être accentuée par la période de confinement.» « Cela traduit aussi que l'aspiration à la propriété reste grande et implique de faire des choix sur la nature et la localisation de son logement », ajoute-t-elle. Et « en même temps », comme dirait le président Macron, ce modèle du pavillon avec jardin n'est « plus soutenable » et mène à « une impasse », estime la ministre du Logement. Il s'agit d' « un fonctionnement urbain dépendant de plus en plus de la voiture individuelle », d'« un modèle derrière nous » et même d'« un non-sens écologique, économique et social », poursuit-elle » selon des propos rapportés par La Tribune.
Parler du logement sans comprendre que c’est un secteur par principe qui doit s’adapter aux contraintes et spécificités des territoires est une erreur sérieuse. Car si l’on comprend ce que la ministre a voulu dire pour les zones urbaines, cela n’a aucun sens dans les secteurs ruraux. D’autant que l’on voit les dégâts de l’urbanisme des années 1960 et la disparition des quartiers de maisons ouvrières.
Parler du logement sans comprendre que c’est un secteur par principe qui doit s’adapter aux contraintes et spécificités des territoires est une erreur sérieuse. Car si l’on comprend ce que la ministre a voulu dire pour les zones urbaines, cela n’a aucun sens dans les secteurs ruraux. D’autant que l’on voit les dégâts de l’urbanisme des années 1960 et la disparition des quartiers de maisons ouvrières.