Attention aux visions simplistes des politiques environnementales. Si des solutions miracles existaient pour que l’air que nous respirons soit propre, il y a bien longtemps qu’elles auraient été prises. Aussi drastique que cela puisse sembler, la possible interdiction des moteurs diesel dans l’agglomération parisienne pourrait bien être de ces mesures aux effets vertueux surinterprétés.
Après les craintes des représentants des constructeurs automobiles, (voir notre article), c’est au tour de l’association Airparif d’alerter les autorités parisiennes. Dans une étude qui va bientôt être publiée, l’association met en avant les causes principales de la pollution.
Après les craintes des représentants des constructeurs automobiles, (voir notre article), c’est au tour de l’association Airparif d’alerter les autorités parisiennes. Dans une étude qui va bientôt être publiée, l’association met en avant les causes principales de la pollution.
Freinage, qualité des routes et des pneus
Dans un article détaillé sur le sujet, le quotidien Le Monde relève que les causes de la pollution aux particules fines sont multiples. « Selon l’Observatoire de la qualité de l’air en Ile-de-France, 41 % des particules fines en suspension (PM10) émises par le trafic routier francilien viennent de l’abrasion des pneus, du revêtement routier et des freins. Au cours d’une table ronde sur les effets du diesel sur la santé et l’environnement, organisée le 14 janvier par la commission du développement durable du Sénat, la question des émissions de particules générées par l’abrasion a fait irruption dans le débat, à la surprise de bien des présents qui découvraient cette source de pollution pourtant bien réelle. »
Au-delà de la remise en cause des solutions proposées par la Mairie de Paris, ces informations et études des associations doivent être relevées. En effet, les militants et associations commencent à réaliser que ce n’est qu’en présentant les données de manières neutres et sans recettes toutes faites qu’il est possible d’obtenir un consensus.
Par ailleurs, l’interdiction des moteurs diesel est tellement impopulaire que la mairie de Paris devrait s’assurer de l’efficacité de la mesure avant de la mettre dans son programme de dépollution.
Au-delà de la remise en cause des solutions proposées par la Mairie de Paris, ces informations et études des associations doivent être relevées. En effet, les militants et associations commencent à réaliser que ce n’est qu’en présentant les données de manières neutres et sans recettes toutes faites qu’il est possible d’obtenir un consensus.
Par ailleurs, l’interdiction des moteurs diesel est tellement impopulaire que la mairie de Paris devrait s’assurer de l’efficacité de la mesure avant de la mettre dans son programme de dépollution.