Après la publication de la loi Egalim l'an dernier, les effets se font attendre. Pour les associations, c'est notamment une question d'absence de moyens dans la mise en pratique de ce texte qui avait pour vocation de rééquilibrer les relations commerciales avec le secteur agricole. L'objectif politique de l'époque était de favoriser une alimentation saine et durable. Un an plus tard, le résultat n'est pas satisfaisant. "Nous appelons le Ministère de l’Agriculture à se saisir de l’opportunité du projet de loi de Finances 2020, des décrets et arrêtés en cours de préparation, pour mettre en œuvre une loi EGalim fidèle à sa lettre de mission initiale et surtout à la hauteur des enjeux écologiques, économiques, sociaux et sanitaires actuels" plaide Greenpeace.
L'ONG met d'abord en cause le manque d'amélioration concernant "le revenu des agriculteurs". L'équilibre des forces est loin d'avoir évolué entre les distributeurs qui tirent les prix vers le bas et les producteurs. Une situation que le secteur primaire dénonce depuis des décennies comme la cause de tous ses maux. Pire, "les dispositions nouvelles ont généré une augmentation des prix pratiqués par la grande distribution vis-à-vis des consommateurs, sans que les effets positifs souhaités sur le revenu des paysans soient garantis" assure Greenpeace. Et d'ajouter que "La Confédération paysanne et UFC Que Choisir qualifient le système du seuil de revente à perte de “chèque en blanc d’1,6 milliards d’euros à la grande distribution” et d’un “chèque en bois pour les agriculteurs”."
Pour aller plus loin que la loi Egalim, Confédération paysanne, UFC Que Choisir et Greenpeace demandent de nouvelles mesures plus ambitieuses. Parmi les pistes suggérées, de nouveaux accords entre producteurs, industriels et distributeurs. Mais aussi la publication des marges de distribution et de transformation par les grands distributeurs ainsi que l'instauration de sanctions pour ceux qui achètent en dessous du prix de revient.
L'ONG met d'abord en cause le manque d'amélioration concernant "le revenu des agriculteurs". L'équilibre des forces est loin d'avoir évolué entre les distributeurs qui tirent les prix vers le bas et les producteurs. Une situation que le secteur primaire dénonce depuis des décennies comme la cause de tous ses maux. Pire, "les dispositions nouvelles ont généré une augmentation des prix pratiqués par la grande distribution vis-à-vis des consommateurs, sans que les effets positifs souhaités sur le revenu des paysans soient garantis" assure Greenpeace. Et d'ajouter que "La Confédération paysanne et UFC Que Choisir qualifient le système du seuil de revente à perte de “chèque en blanc d’1,6 milliards d’euros à la grande distribution” et d’un “chèque en bois pour les agriculteurs”."
Pour aller plus loin que la loi Egalim, Confédération paysanne, UFC Que Choisir et Greenpeace demandent de nouvelles mesures plus ambitieuses. Parmi les pistes suggérées, de nouveaux accords entre producteurs, industriels et distributeurs. Mais aussi la publication des marges de distribution et de transformation par les grands distributeurs ainsi que l'instauration de sanctions pour ceux qui achètent en dessous du prix de revient.