Vingt-neuf représentants de villes françaises et européennes ont été invités à Paris pour parler climat. L’initiative a été prise par la maire Anne Hidalgo pour donner comme un avant-goût de l’événement international qui doit se tenir à la fin de l’année. « Une réunion en avance, qui a abouti à une déclaration commune des représentants de Rome, Athènes, Genève, Lisbonne, Madrid, Sofia, Stockholm, Varsovie, Vienne, Bruxelles, Bucarest, Lyon et Bordeaux. Ils s'y engagent "à réduire d'au moins 40 % [les émissions de] gaz à effet de serre d'ici 2030", en accord avec les engagements de l'Union européenne elle-même » rapporte France Inter qui a publié sur son site un reportage sur cet événement.
Les villes, premières concernées
Anne Hidalgo a expliqué que la réunion des villes d’Europe avait une importance particulière. En effet, les métropoles sont responsables de 70% de la production de CO2. Ainsi, expique la radio publique française, « la trentaine de maires (ou représentants) présents ce jeudi à Paris sont aussi persuadés que si la ville est source de problèmes, elle peut être à la pointe en matière de solutions. Elle a la main sur des dossiers transports, logements ou encore énergie. »
Par ailleurs, l’exode rural a accentué le phénomène de consommation d’énergie par les villes. Pour économiser, les villes peuvent jouer un rôle notamment sur l’éclairage de rue ou les vitrines de nuit. Avec les politiques d’infrastructures, de transport et en général de maitrise de la pollution, les villes sont en première ligne. A quelques mois de la conférence internationale l’initiative a le mérite de rappeler que l’engagement ne peut se cantonner au plus haut niveau et doit être partagé par les collectivités qui seront, dernier recours, ceux qui prendront les initiatives sur le terrain.
Enfin, rapporte France Inter, « une directive européenne du 26 février 2014 encourage la constitution de groupements de commande publique entre les municipalités. La maire de Paris a appelé les représentants à ne pas attendre sa transcription locale pour commencer à déjà mettre en place des commandes communes. »
Par ailleurs, l’exode rural a accentué le phénomène de consommation d’énergie par les villes. Pour économiser, les villes peuvent jouer un rôle notamment sur l’éclairage de rue ou les vitrines de nuit. Avec les politiques d’infrastructures, de transport et en général de maitrise de la pollution, les villes sont en première ligne. A quelques mois de la conférence internationale l’initiative a le mérite de rappeler que l’engagement ne peut se cantonner au plus haut niveau et doit être partagé par les collectivités qui seront, dernier recours, ceux qui prendront les initiatives sur le terrain.
Enfin, rapporte France Inter, « une directive européenne du 26 février 2014 encourage la constitution de groupements de commande publique entre les municipalités. La maire de Paris a appelé les représentants à ne pas attendre sa transcription locale pour commencer à déjà mettre en place des commandes communes. »