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Les insectes vont prendre de plus en plus de place dans notre alimentation. Comme un effet de mode, le principe s’est vite répandu avec en arrière fond l’idée que ces bestioles sont aussi bonnes pour la santé que la viande. Par communiqué l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) remet les pendules à l’heure en listant les risques potentiels de la consommation d’insectes.
Rebondissant sur la déclaration de la FAO qui estime que « les insectes complètent les régimes alimentaires d’environ deux milliards de personnes » l’Anses ne remet pas en question la solution que pourrait représenter cette pratique face aux préoccupations liées à la sécurité alimentaire mais s’interroge.
Rebondissant sur la déclaration de la FAO qui estime que « les insectes complètent les régimes alimentaires d’environ deux milliards de personnes » l’Anses ne remet pas en question la solution que pourrait représenter cette pratique face aux préoccupations liées à la sécurité alimentaire mais s’interroge.
Place à la recherche
« En Europe, cette pratique semble bénéficier d'un engouement croissant et plusieurs projets industriels et programmes de recherche accompagnent ce secteur naissant, malgré une réglementation en vigueur (actuellement en pleine évolution) qui soulève de nombreuses interrogations » explique le communiqué.
Les risques possibles seraient ainsi liés « à des substances chimiques (venins, facteurs antinutritionnels, médicaments vétérinaires utilisés dans les élevages d'insectes, pesticides ou polluants organiques présents dans l'environnement ou l'alimentation des insectes, etc.).;à des agents physiques (parties dures de l'insecte comme le dard, le rostre, etc.). ; à des allergènes communs à l'ensemble des arthropodes (acariens, crustacés, mollusques, etc.) ;à des parasites, des virus, des bactéries et leurs toxines ou encore des champignons ;aux conditions d'élevage et de production, pour lesquelles il conviendrait de définir un encadrement spécifique permettant de garantir la maîtrise des risques sanitaires. »
Le texte explique aussi qu’il est nécessaire d’en savoir plus sur les conditions optimales de conservation. De manière générale, les experts estiment qu’il existe un « besoin » de recherches pour mieux cerner les enjeux d’une pratique mal finalement très peu connue des scientifiques.
Les risques possibles seraient ainsi liés « à des substances chimiques (venins, facteurs antinutritionnels, médicaments vétérinaires utilisés dans les élevages d'insectes, pesticides ou polluants organiques présents dans l'environnement ou l'alimentation des insectes, etc.).;à des agents physiques (parties dures de l'insecte comme le dard, le rostre, etc.). ; à des allergènes communs à l'ensemble des arthropodes (acariens, crustacés, mollusques, etc.) ;à des parasites, des virus, des bactéries et leurs toxines ou encore des champignons ;aux conditions d'élevage et de production, pour lesquelles il conviendrait de définir un encadrement spécifique permettant de garantir la maîtrise des risques sanitaires. »
Le texte explique aussi qu’il est nécessaire d’en savoir plus sur les conditions optimales de conservation. De manière générale, les experts estiment qu’il existe un « besoin » de recherches pour mieux cerner les enjeux d’une pratique mal finalement très peu connue des scientifiques.