Les crédits à la consommation peuvent être un poison. Très accessibles, ils sont trop souvent perçus comme un moyen simple de vivre au-dessus de ses moyens. Quand ils ne sont pas carrément contractés pour boucher un trou dans les finances, ils sont utilisés parfois pour acheter des produits gadgets. Les critères pour obtenir un crédit étant plus accessibles que pour un emprunt immobilier, ils sont une cause première de surendettement des ménages. Un tableau simpliste mais réel qui explique l’inquiétude des associations de défense des consommateurs à l’annonce de la simplification des réglementations de promotion de ces crédits.
« Dans le cadre d'un projet de loi très technique qui vise à combattre l'excès de normes pénalisant les entreprises, l'exécutif à soumis aux sénateurs deux mesures qui font polémiques. Celles-ci ont été supprimées du texte lors du vote en première lecture au Sénat le 7 novembre dernier, mais elles pourraient, croit savoir Le Parisien , être réintroduites à l'occasion de l'examen du projet de loi qui aura lieu à l'Assemblée nationale début 2019. L'UFC-Que Choisir dénonce déjà « un coup de rabot » sur des mesures de la loi Lagarde de 2010 encadrant la publicité pour les prêts personnels, les crédits à la consommation et les crédits renouvelables dans le cadre de la lutte contre le surendettement » rapporte Le Figaro.
Parmi les propositions du texte, la disparition des messages d’alerte est envisagée. Ainsi, l’exécutif propose la suppression du message en gros caractères « un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursements avant de vous engager. » « En outre, le gouvernement propose de supprimer « l'encadré spécifique » dans lequel figurent « un certain nombre de mentions relatives au taux et aux échéances de remboursement du crédit» et qui est aujourd'hui en en-tête des publicités pour des crédits à la consommation envoyées par courrier ou email. Le projet de loi propose encore de ne pas obliger les annonceurs à indiquer, dans ces publicités, les informations suivantes : « délai de réflexion de dix jours, vente subordonnée à l'obtention du prêt, remboursement par le vendeur des sommes versées en cas de refus du prêt» » ajoute Le Figaro.
Des dispositions surprenantes dans la mesure où elles avaient été prises dans l’intérêt des consommateurs. L’impression que l’argent pour consommer est gratuit n’est en effet certainement pas un bon message à renvoyer. D’autant que le retour de bâton peut être catastrophique.
« Dans le cadre d'un projet de loi très technique qui vise à combattre l'excès de normes pénalisant les entreprises, l'exécutif à soumis aux sénateurs deux mesures qui font polémiques. Celles-ci ont été supprimées du texte lors du vote en première lecture au Sénat le 7 novembre dernier, mais elles pourraient, croit savoir Le Parisien , être réintroduites à l'occasion de l'examen du projet de loi qui aura lieu à l'Assemblée nationale début 2019. L'UFC-Que Choisir dénonce déjà « un coup de rabot » sur des mesures de la loi Lagarde de 2010 encadrant la publicité pour les prêts personnels, les crédits à la consommation et les crédits renouvelables dans le cadre de la lutte contre le surendettement » rapporte Le Figaro.
Parmi les propositions du texte, la disparition des messages d’alerte est envisagée. Ainsi, l’exécutif propose la suppression du message en gros caractères « un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursements avant de vous engager. » « En outre, le gouvernement propose de supprimer « l'encadré spécifique » dans lequel figurent « un certain nombre de mentions relatives au taux et aux échéances de remboursement du crédit» et qui est aujourd'hui en en-tête des publicités pour des crédits à la consommation envoyées par courrier ou email. Le projet de loi propose encore de ne pas obliger les annonceurs à indiquer, dans ces publicités, les informations suivantes : « délai de réflexion de dix jours, vente subordonnée à l'obtention du prêt, remboursement par le vendeur des sommes versées en cas de refus du prêt» » ajoute Le Figaro.
Des dispositions surprenantes dans la mesure où elles avaient été prises dans l’intérêt des consommateurs. L’impression que l’argent pour consommer est gratuit n’est en effet certainement pas un bon message à renvoyer. D’autant que le retour de bâton peut être catastrophique.