En Europe, en Chine et aux Etats-Unis la consommation de charbon continue à baisser. Mais cette diminution est compensée par d’autres pays qui se sont mis à cette énergie fossile. Au total, l’année 2018 a vu le charbon progresser d’un point par rapport à l’année précédente. Une situation préoccupante voire décourageante alors que la transition énergétique reste au cœur des discours et débats internationaux.
« L’utilisation principale du charbon concerne en effet la production d’électricité, avec les deux tiers de la consommation mondiale destinés à cette fin ; cette proportion atteint les trois quarts si l’on exclut Chine et Inde qui ont des usages traditionnellement plus répandus ; le reste de la consommation va à l’industrie (sidérurgie principalement).Le charbon reste la source d’énergie la plus polluante : elle émet généralement deux fois plus de CO₂ que le gaz naturel, son principal concurrent. Comment expliquer la hausse de la consommation de charbon dans le contexte du changement climatique ? Nous nous appuierons sur les différentes bases de données émises par le bureau d’études spécialisé dans le domaine de l’énergie Enerdata pour décrypter les grandes tendances mondiales » explique un article publié par le site The Conversation.
Signé par une enseignante à l’école de Management de Grenoble, l’article est intéressant pare qu’il entre dans le détail. On apprend ainsi que la part du charbon dans le mx énergétique global reste stable depuis 2000 puisqu’il augmente au même rythme que la consommation globale. Une stabilité globale qui masque de fortes disparités selon les pays. « Indonésie (58 % d’électricité produite à partir du charbon en 2017, +18 points de progression entre 2010 et 2017), Turquie (33 %, +7 points) ou encore Inde (75 %, +7 points), le second producteur mondial derrière la Chine. Dans ce pays, le développement des énergies renouvelables et la construction de centrales au charbon plus performantes ne suffisent pas à absorber la hausse de la demande d’électricité qui croit en moyenne de 7 % par an depuis 2005 » rapporte le texte. Face aux nécessités de l’indépendance énergétique, les beaux discours ne peuvent rien.
Lire en intégralité l’analyse sur le site The Conversation
« L’utilisation principale du charbon concerne en effet la production d’électricité, avec les deux tiers de la consommation mondiale destinés à cette fin ; cette proportion atteint les trois quarts si l’on exclut Chine et Inde qui ont des usages traditionnellement plus répandus ; le reste de la consommation va à l’industrie (sidérurgie principalement).Le charbon reste la source d’énergie la plus polluante : elle émet généralement deux fois plus de CO₂ que le gaz naturel, son principal concurrent. Comment expliquer la hausse de la consommation de charbon dans le contexte du changement climatique ? Nous nous appuierons sur les différentes bases de données émises par le bureau d’études spécialisé dans le domaine de l’énergie Enerdata pour décrypter les grandes tendances mondiales » explique un article publié par le site The Conversation.
Signé par une enseignante à l’école de Management de Grenoble, l’article est intéressant pare qu’il entre dans le détail. On apprend ainsi que la part du charbon dans le mx énergétique global reste stable depuis 2000 puisqu’il augmente au même rythme que la consommation globale. Une stabilité globale qui masque de fortes disparités selon les pays. « Indonésie (58 % d’électricité produite à partir du charbon en 2017, +18 points de progression entre 2010 et 2017), Turquie (33 %, +7 points) ou encore Inde (75 %, +7 points), le second producteur mondial derrière la Chine. Dans ce pays, le développement des énergies renouvelables et la construction de centrales au charbon plus performantes ne suffisent pas à absorber la hausse de la demande d’électricité qui croit en moyenne de 7 % par an depuis 2005 » rapporte le texte. Face aux nécessités de l’indépendance énergétique, les beaux discours ne peuvent rien.
Lire en intégralité l’analyse sur le site The Conversation