Le bio 30% plus cher que l'agriculture traditionnelle
Quand le coût du chariot moyen ne cesse d’augmenter, pas facile d’y trouver encore de la place pour y glisser quelques produits bio. En effet, sur 2022, les ventes de produits bio auront été en baisse de 6,3% en France, selon les chiffres de la Fédération nationale d'agriculture biologique (Fnab). Et ce, déjà, après un recul de 1,3% en 2021.
Il faut dire qu’en moyenne le bio coûte 30% plus cher que les produits issus de l’agriculture conventionnelle, selon une récente étude NielsenIQ. De quoi inciter les distributeurs à suivre l’air du temps, et à s’orienter vers le discount, les prix cassé, les premiers prix. Et ce d’autant plus que de nouveaux labels viennent concurrencer le bio, entre Haute Valeur Environnementale et sans pesticide.
Il faut dire qu’en moyenne le bio coûte 30% plus cher que les produits issus de l’agriculture conventionnelle, selon une récente étude NielsenIQ. De quoi inciter les distributeurs à suivre l’air du temps, et à s’orienter vers le discount, les prix cassé, les premiers prix. Et ce d’autant plus que de nouveaux labels viennent concurrencer le bio, entre Haute Valeur Environnementale et sans pesticide.
Des rayons bio qui rétrécissent dans les grandes enseignes
Alors que 54% des Français avouent penser que les produits bio sont trop chers, comparé à ce qu’ils apportent, la grande distribution retournerait-elle sa veste ? Elle s’approprie en fait les codes du bio, en s’orientant vers le durable et le local, mais en revenant vers des produits issus d’une agriculture conventionnelle.
Moins de ventes, moins d’offres, et encore moins de ventes ? Alors que les grandes enseignes représentaient jusque-là 55% des ventes de produits bio en France, les rayons de produits bio ont déjà rétréci de 7,3% sur les trois premiers trimestres de 2022. De quoi faire entrer le marché du bio dans une spirale à la baisse qui pourrait mettre en péril toute la filière, sans doute trop habituée à une croissance à deux chiffres depuis 2015.
Moins de ventes, moins d’offres, et encore moins de ventes ? Alors que les grandes enseignes représentaient jusque-là 55% des ventes de produits bio en France, les rayons de produits bio ont déjà rétréci de 7,3% sur les trois premiers trimestres de 2022. De quoi faire entrer le marché du bio dans une spirale à la baisse qui pourrait mettre en péril toute la filière, sans doute trop habituée à une croissance à deux chiffres depuis 2015.